SAGUENAY – Le Saguenay–Lac-Saint-Jean est affilié à l’ACQ depuis 80 ans, ce qui en fait l’une des premières régions à travers le Québec à avoir initié le mouvement pour la création du regroupement qui défend les intérêts des membres des secteurs institutionnel-commercial et industriel. Même si elle a vu le jour en 1935, l’Association constitue encore à ce jour un carrefour privilégié de discussions et d’échanges information pour les entrepreneurs.
« Nous avons le mandat pour la représentation de la négociation et l’interprétation des conventions collectives, que ce soit dans l’institutionnel, le commercial ou l’industriel », a commenté, d’entrée de jeu, Jean-François Simard, directeur général de l’ACQ Saguenay-Lac-Saint-Jean, durant l’entrevue accordée à Informe Affaires. L’un des produits phares est « Module C », qui est un répertoire des projets sous forme d’une salle de plans spécialement conçue pour permettre aux entrepreneurs et aux fournisseurs d’accéder à l’une des plus importantes banques d’appels d’offres de projets de construction au Québec. En plus de consulter des milliers de projets publics, ils peuvent télécharger les devis gratuitement ou encore visualiser sans frais les plans avant de les commander en format papier. Baromètre de l’économie La mise en place de la Commission Charbonneau a eu des effets désastreux sur l’ensemble des entrepreneurs. Le directeur général réalise depuis lors de nombreuses interventions pour sensibiliser le milieu suite aux conséquences de cette vaste enquête. « La construction c’est le baromètre de l’économie. Cette Commission a pris des cas isolés pour en faire des généralités et donner ainsi une mauvaise image de cette industrie. Nous avons su tirer notre épingle du jeu rapidement parce que nous avons investi dans notre programme d’intégrité pour revaloriser l’industrie et ainsi démontrer plus que jamais que la construction ne coûtait pas plus cher qu’en Ontario », a ajouté le DG du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Paysage industriel Pour Jean-François Simard, le Congrès, y compris la soirée de reconnaissance, démontre un paysage industriel de la région, mais aussi du Québec, grâce à l’éventail des entrepreneurs qui seront présents. Pour Informe Affaires, il se confie sur le choix des deux entreprises lauréates. « Richard Sirois a siégé durant plusieurs années sur notre C.A., donc en plus de rayonner par le biais de son entreprise, il a contribué à faire avancer la construction en s’impliquant bénévolement dans notre association. Pour BPDL, ils ont toujours innové et se sont constamment hissé vers l’excellence. Lorsque l’économie semblait plus tranquille, ils ont démarré des entreprises aux États-Unis et au Brésil », a conclu le directeur général.