SAINT-HONORÉ – Inaugurée dans les prochaines heures [18-05-2018 NDLR], la Microbrasserie Saint-Honoré (MSH) attenante au Pub Le Laser sera déjà agrandi. L’entreprise, appartenant à Francis Laberge, fils des anciens propriétaires du bar de la municipalité voisine de Saguenay, peine déjà à fournir à la demande de ses lignes de fût. 400 000 $ d’investissements ont été nécessaires au nouveau propriétaire pour remodeler l’entreprise familiale.
Joint par Informe Affaires, quelques heures avant le démarrage officiel de la nouvelle microbrasserie régionale rattachée au pub Le Laser, Francis Laberge a levé le voile sur les récents investissements qui auront permis de consolider 10 emplois et d’en créer quatre autres. « Lorsque j’ai su que mes parents (Frédéric Laberge et Laurie Côté) voulaient passer à autre chose, c’est certain que je voulais prendre la relève en y mettant ma touche, justement en fondant ma microbrasserie », explique d’entrée de jeu, le nouveau propriétaire des lieux, aussi diplômé du nouvel AEC en techniques de production en microbrasserie.
Agrandissement déjà prévu
Après une période de quelques mois de rodage, la microbrasserie de Saint-Honoré peine à fournir à la demande de ses lignes de fût. « Au Laser, nous avons huit fûts, deux réservés aux grands brasseurs et les six autres sont dédiés à nos produits. Nous avons décidé d’en allouer une en alternance aux autres producteurs de la région et les cinq autres à nos brassins. Cependant, la demande est assez importante que je dois déjà penser à agrandir et augmenter ma capacité de production », témoigne-t-il, en précisant qu’il sort plus de 1 200 litres de bières par mois de ses cuves. En plus de profiter aux résidents de la ville, Francis Laberge souligne que son entreprise pourrait recevoir de nombreux amateurs de bières de microbrasserie puisqu’il s’est joint au circuit initié par la Table agroalimentaire régionale.
Sur les tablettes sous peu
À moyen terme, MSH compte vendre ses produits dans les magasins. « Je possède déjà les autorisations nécessaires de la Ville pour aller de l’avant dans mes prochaines rénovations. Ça va me permettre d’aller chercher 4 000 pieds carrés vers l’arrière de mon bâtiment. Par la suite, je serai en mesure de commercialiser mes bouteilles dans des tablettes de la région et d’ailleurs », fait-il savoir.
Mentionnons que l’eau de Saint-Honoré aurait été classée deuxième au Québec par sa qualité, derrière les Eskers de l’Abitibi. « Je veux évidemment faire profiter de la renommée de [l’or bleu] du coin aux consommateurs. Ce sera l’un de mes éléments distinctifs. De plus, le grand public ne sera pas trop dépaysé par le goût parce qu’ils sont accessibles à un public assez large », conclut le propriétaire.