Auteur

Jonathan Thibeault

N.D.L.R. Le texte qui suit fait partie d’un dossier rédigé dans le cadre du cahier thématique dont le thème est : « Espace aluminium, un regard tourné vers l’avenir ! » publié dans notre édition du mois d’octobre.

ALMA — Lorsqu’une entreprise se spécialise dans la transformation de l’aluminium, inévitablement, elle exportera son produit fini à l’extérieur du Québec. Cet énorme potentiel permet aux entreprises d’élargir leurs marchés et de croître plus rapidement. Dans cette visée, un plan d’exportation est plus que pertinent. C’est là que l’équipe de SERDEX peut soutenir les organisations pour qu’elles atteignent leurs objectifs.

Des entreprises exportatrices dans l’industrie du métal gris, Nadine Brassard et son équipe en accompagnent plusieurs chaque année. Bien qu’il existe des spécificités propres à l’industrie, la directrice générale et commissaire à l’international de SERDEX affirme que les grandes étapes sont similaires pour toute entreprise qui souhaite se développer à l’extérieur de la province. « Tout type d’entreprise qui veut exporter doit d’abord bien comprendre les produits qu’elle veut exporter ainsi que bien connaître ses avantages concurrentiels. Il faut s’assurer que le produit ait des chances de percer. Une analyse de marché est nécessaire pour définir sa cible. Dans le monde de l’aluminium, on sait que c’est une industrie qui joue du coude, alors il est important de bien travailler sur sa proposition de valeur pour se distinguer. »

Accompagner les promoteurs

Du côté de SERDEX, il n’existe pas de données sur les tendances actuelles dans le vaste monde de l’aluminium, mais comme le modèle d’accompagnement se ressemble, peu importe l’industrie, un promoteur peut trouver son compte rapidement dans l’offre de service stratégique de l’organisme almatois. « Nous avons accompagné une trentaine d’entrepreneurs ou entreprises dans la filière aluminium. Ce qui est intéressant pour les promoteurs, c’est que nous entrons dans leurs projets, peu importe l’étape où ils en sont rendus. On peut les supporter de A à Z ou bien à l’étape où ils croient avoir besoin de ressources extérieures pour parfaire leur plan d’exportation. On se moule vraiment à la réalité de chacun », fait savoir Nadine Brassard.

En plus de l’accompagnement dans l’élaboration d’une étude de marché, d’un plan d’exportation, l’équipe professionnelle de l’organisme spécialisé en exportation peut émettre des recommandations en lien avec le marketing afin que les futurs exportateurs présentent des outils de commercialisation efficaces. « Ça peut passer par la suggestion de modification des documents d’informations ou du site web, mais aussi la recommandation de participation à tel ou tel salon d’exposition. On peut vraiment tout faire en tant que conseiller d’affaires. Évidemment, on ne met pas les plans en application, mais ils peuvent repartir avec un bagage d’outils prêts à être déployés », souligne la commissaire à l’international.

Partenariat en vue avec la SVA

Bien qu’elle n’ait pas encore de programme officiel avec la Société de la Vallée de l’Aluminium, SERDEX souligne bénéficier d’une belle relation avec l’organisme qui lui réfère à l’occasion des gens d’affaires pour de l’accompagnement. « Nous travaillons sur un projet commun dans le volet numérique. On ne peut pas donner plus de détails pour le moment, car nous ne sommes pas prêts à l’annoncer. Cependant, je peux dire que c’est un projet commun qui a été bâti dans le but d’outiller les entreprises pour qu’elles aient tout dans leur boîte à outils pour pouvoir se démarquer », de conclure Nadine Brassard.

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