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Jonathan Thibeault

SAGUENAY – Plus de trois mois après le lancement de son site transactionnel, Les Québécoiseries sort du Web et offre officiellement, depuis quelques jours [11-07-2018], la possibilité à sa clientèle d’acheter à l’intérieur d’une remorque spécialement aménagée. Rencontrée par Informe Affaires, la propriétaire de la jeune entreprise qui vend des produits exclusivement québécois, Émilie Lavoie Gagnon, a souligné que ce projet a nécessité un investissement de 10 000 $.

L’idée d’acquérir une remorque ou un camion était dans les cartons d’Émilie Lavoie Gagnon depuis le début de son projet. « L’objectif de tout ça est de permettre aux gens de pouvoir voir et toucher les produits, mais aussi d’être présente à des festivals. J’étais en rodage depuis trois semaines et la réception est très bonne », souligne l’entrepreneure. Parmi les articles que l’on peut retrouver dans la boutique mobile des Québécoiseries : vêtements pour femmes, hommes et enfants, cosmétiques, objets décoratifs, produits zéro déchets et jouets pour enfants.

Investissement de 10 000 $

Pour concrétiser son idée, un investissement de 10 000 $ a été réalisé pour procéder à l’achat d’une remorque fermée, au lettrage extérieur et à l’aménagement intérieur du véhicule. « L’avantage d’avoir cette boutique mobile est que je peux me déplacer vers ma clientèle. Au lieu de venir vers moi, je vais vers eux dans des événements publics. Il m’est aussi possible d’organiser des séances de magasinage privées. J’ai des cabines d’essayage pour permettre l’essai des vêtements », précise-t-elle.

Vers un commerce physique

Depuis le lancement de la plateforme le 5 avril dernier, Mme Lavoie Gagnon souligne que les ventes vont bien. « Il y a un engouement, car les gens veulent de plus en plus acheter local. Je prévois une augmentation dans les prochains mois, parce que je serai plus connue, notamment grâce à la visibilité offerte par mon point de vente mobile », explique-t-elle. L’ouverture d’un commerce et centre de distribution est toujours à l’étude. « Je suis en train de regarder la possibilité de louer un petit local où je pourrais avoir pignon sur rue et expédier mes commandes à partir de cette place d’affaires. La forme que cela prendra est encore inconnue, mais l’option de partager le bail avec une entreprise complémentaire pourrait être quelque chose de très envisageable », conclut-elle.

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