SAINT-HONORÉ – L’Intermarché de Saint-Honoré vient de passer aux mains d’une résidente de la municipalité, Karine Servais. Le commerce a également changé de bannière pour devenir le premier Marché Tradition de la région.
Cette transaction, signée le 8 mai, assure la poursuite des activités de l’épicerie locale, alors que les anciens propriétaires souhaitaient prendre leur retraite. Elle consolide les 17 emplois de l’entreprise et a déjà permis d’ajouter cinq membres à l’équipe. « Nous souhaiterions en recruter encore deux ou trois », indique Mme Servais.
Elle affirme avoir un bel accueil de la population. Son commerce est en effet la seule épicerie du secteur, alors que de Saint-David-de-Falardeau vient de fermer ses portes. « Nous avons même des clients qui ne venaient plus ici et qui sont de retour! Nous avons déjà doublé la clientèle. C’est une très bonne nouvelle », souligne Karine Servais.
Changement de bannière
La nouvelle entrepreneure, qui a toujours travaillé dans le domaine de l’alimentation, a choisi la bannière Marché Tradition afin de pouvoir offrir plus de variété et des produits différents à la clientèle. « Nous avons les mêmes listing que IGA, puisque nous faisons partie du groupe Sobey’s. Marché Tradition rejoint aussi mes valeurs de service au client et d’épicerie de proximité », explique-t-elle.
La réfection de décoration intérieure et le changement de l’enseigne ont été réalisés sans interrompre les activités du commerce. D’autres travaux sont prévus et seront également réalisés en soirée.
Aventure familiale
Karine Servais réalise un rêve en devenant propriétaire de l’épicerie de Saint-Honoré. « À l’époque, c’était mon père qui en était propriétaire. J’ai commencé à travailler ici. Il avait vendu l’entreprise à M. Blackburn en 2003. Quand j’ai su que M. Blackburn voulait vendre, je l’ai contacté. C’était mon rêve de reprendre ce commerce-là », raconte-t-elle.
Les cinq enfants et le conjoint de Mme Servais ont sauté à pied joints avec elle dans l’aventure entrepreneuriale. « Je suis propriétaire, mais ils travaillent tous avec moi. C’est un beau projet de famille et c’est vraiment plaisant de travailler tous ensemble. C’est sécurisant aussi, parce qu’on peut tous se remplacer en cas d’absence », précise-t-elle.
La propriétaire a plusieurs idées pour le futur. Elle se laisse toutefois un peu de temps pour bien prendre en main la gestion de l’épicerie avant de les mettre en branle. « On va se placer et, une fois que ce sera fait, j’aimerais qu’on recommence à faire des produits maison. Mais avant, nous devons avoir recruté quelques personnes supplémentaires », conclut-elle.