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Karine Boivin Forcier

ALMA – Le Groupe LFL a été mise sous séquestre le 14 février en raison de difficultés financières importantes. Cette procédure légale permet d’assurer la poursuite des opérations et la finalisation des contrats en cours.

Le Groupe LFL inclut les entreprises Laval Fortin, LFL Fast-Track Canada, Almiq Contracting et Mikim Construction. Selon l’Avis et déclaration du séquestre, la PME aurait cumulé des créances totalisant plus de 43 M$.

La procédure a été demandée par deux créanciers, la Banque nationale du Canada (BNC) et Intact Assurance. C’est la firme Raymond Chabot qui agira comme Séquestre. L’Ordonnance rectifiée nommant un séquestre, émise par la Cour supérieure, lui permet entre autres d’assurer un suivi au niveau financier, notamment en ce qui a trait aux déboursés et aux encaissements requis pour finaliser les projets en cours.

Pas une faillite

« Il faut bien comprendre que l’entreprise n’est pas en faillite. Les activités se poursuivent. Plus spécifiquement, les employés sont toujours payés et les chantiers se poursuivent selon l’échéancier convenu avec les donneurs d’ouvrage », précise Jean-Denis Losier, responsable du dossier chez Raymond Chabot.

Les priorités du Séquestre dans ce dossier sont d’assurer le maintien des opérations du Groupe LFL, la finalisation des projets en cours et la mise en place des mesures pour la conservation des biens détenus par les entreprises. « Nous travaillons en collaboration avec l’équipe de gestion pour assurer la continuité des contrats en cours », mentionne M. Losier.

L’ordonnance de la Cour autorise aussi un financement temporaire afin de maintenir les activités de l’entreprise et de terminer les projets. En vertu de la procédure légale, cet argent est géré par Raymond Chabot. « La mise sous séquestre est un outil de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité. Elle nous permet notamment d’obtenir le financement nécessaire pour finaliser les contrats », précise Jean-Denis Losier.

D’autres étapes pourraient suivre, mais il est encore trop tôt pour confirmer en quoi elles consisteront.

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