André Deschênes
Comme j’ai été en quelque sorte initié au monde du journalisme écrit, par celle à qui nous rendons hommage aujourd’hui et que je suis maintenant un membre de l’équipe d’Informe Affaires, c’est un grand honneur d’être le premier à saluer Dominique Savard, un roc, un pilier, une battante à plus d’un égard. Que ce soit par son professionnalisme aussi bien que par la qualité de sa couverture de l’actualité générale, du monde du sport, ou, plus récemment, du monde économique du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Dominique a définitivement imprimé sa marque dans l’actualité régionale.
Laissons maintenant à ceux et celles qui l’ont côtoyée le temps de la saluer et de lui rendre un hommage dûment mérité. À commencer par son ex-collègue du défunt journal Le Réveil, Jean-Marc Tremblay : « le premier mot qui me vient à l’esprit quand je pense à Dominique est : exceptionnelle ! Comme journaliste, grâce à un réseau impressionnant de contacts, elle savait tout ce qui se passait en ville. Éclectique, elle pouvait aussi traiter de tous les sujets avec un égal bonheur et beaucoup de professionnalisme. Passe une excellente retraite, Dominique, tu l’as bien méritée ».
Du Réveil au Saguenéen
Puis, du Réveil (30 ans) en passant par le journal Le Saguenéen jusqu’au Courrier du Saguenay (7 ans), il y eut aussi son ami, son fidèle compagnon d’armes et journaliste sportif Michel Villeneuve, qui nous en fait ici une élogieuse description : « Dominique Savard est une battante qui a laissé sa marque partout où elle est passée. Journaliste de carrière, elle a œuvré à Radio-Canada avant de faire le saut au Réveil. »
« Sa passion : les sports en général et les Saguenéens en particulier, équipe de la LHJMQ dont elle a assumé la couverture pendant plusieurs années avec passion. Intelligente, fille de conviction, elle s’est aussi impliquée au sein de nombreux organismes dont la Plume Sportive et son tournoi de golf annuel. Elle fut même présidente du Syndicat des travailleurs des Éditions du Réveil, journal fermé par la main de Quebecor après un lock-out de 50 semaines. Mais elle a rebondi, notamment en assurant le leadership dans la fondation du journal Le Saguenéen devenu, par la suite, le Courrier du Saguenay, où elle fut directrice de l’information. Tous ceux qui ont côtoyé “DOM” savent que c’est une fille entière, dévouée, fidèle à ses nombreux amis et jamais à court de bonnes idées. Une belle carrière et une retraite bien méritée pour cette icône de la presse régionale qui a fait honneur à son métier ».
Et c’est ce qu’elle a continué de faire, de faire honneur et de diversifier son parcours. Que ce soit aux communications avec l’équipe des Saguenéens, ou encore en devenant notamment attachée de presse de la députée Mireille Jean en 2016. Dominique renouera toutefois avec la plume quelques années plus tard, soit un peu plus de trois mois après la défaite de madame Jean en 2018, pour le plus grand bonheur de l’équipe d’Informe Affaires qui a pu bénéficier de son expertise.
Profondeur et… humour !
« Dominique Savard était notre journaliste la plus expérimentée, un pilier de notre équipe », de dire d’entrée de jeu le président-éditeur Guy Bouchard. « Nous sommes fiers qu’elle ait terminé chez nous sa belle carrière de 40 ans dans le domaine des communications. Nous avons eu la chance unique qu’elle se joigne à notre équipe en janvier 2019. Cette belle arrivée parmi nous a donné à notre salle de presse une expertise et une profondeur qui nous a permis d’offrir à nos lecteurs une bien plus grande richesse de contenu. Dominique Savard a été une personne grandement appréciée de ses collègues, notamment pour sa bienveillance, son humour (et ses incessants jeux de mots… hilarants !) et surtout, pour ses excellents conseils, toujours très à propos ».
Une mentore d’exception
« Dominique voyait souvent les choses d’un œil différent. Je ne compte plus les fois où nous avons eu des discussions amicales, et si celles-ci m’ont appris quelque chose, c’est que tu dois avoir des arguments solides pour prouver ton point ! À travers nos échanges, elle m’a challengée et elle m’a fait grandir comme personne et comme journaliste », raconte sa collègue Karine Boivin Forcier.
« Comme je lui ai souvent dit, la chose que je regrette le plus, c’est de l’avoir connue dans sa dernière année de sa longue carrière. Elle m’a énormément appris sur mon métier de journaliste. Elle a su trouver le ton pour me faire progresser et je l’aurais gardée encore quelque temps. Merci pour ta générosité Dominique », lance Maxime Hébert-Lévesque.
Que dire de plus que : chère Dominique, le Livre de ta Vie continue de s’écrire, c’est une magnifique page qui se tourne, un nouveau chapitre qui débute. Au nom de toute l’équipe d’Informe Affaires, MERCI Dominique et une formidable retraite !