SAGUENAY – Prenato, une clinique privée de dépistage prénatal étend son marché au Saguenay–Lac-Saint-Jean, alors qu’une neuvième succursale ouvrira ses portes dès le 1er avril dans le Complexe médical l’Axe à Chicoutimi.
Les clientes de la région pourront avoir un contact direct avec un professionnel de l’équipe de Prenato formé pour le dépistage génétique prénatal qui sera présent pour répondre à ses questions tout au long de sa grossesse. « Le service le plus demandé dans la région présentement c’est le dépistage par ADN fœtal. Il y aura donc maintenant au Saguenay–Lac-Saint-Jean une clinique Prenato avec un professionnel pour rencontrer les patientes dans des délais rapides, sans avoir à passer par un intermédiaire d’une autre clinique. Le but c’est d’être là pour la cliente dans toutes les sphères de la grossesse par webinaire et consultation virtuelle. On veut offrir chez Prenato un service plus rigoureux et mieux adapté pour les femmes enceintes », explique Alexandra Brousseau, infirmière clinicienne et coordonnatrice de la qualité et de la conformité des services cliniques chez Prenato.
Travail conjoint
Chez Prenato, plusieurs professionnels de la santé travaillent conjointement ensemble. Il y a différents types d’infirmières que ce soit auxiliaires, technicienne ou clinicienne, un directeur médical, des technologues en écographie, des infirmiers praticiens spécialisés, conseillers génétiques pour servir les besoins des futurs parents. Selon Mme Brousseau, il n’y a aucun poste vacant dans le domaine de la santé dans la région, pour l’instant. « Deux personnes de la ville de Québec devraient retourner au Saguenay pour pouvoir répondre aux besoins là-bas, mais on y va par étape. On va sûrement devoir ouvrir un poste en administration et peut-être plus, mais pour l’instant on ouvre tranquillement. On cherche à avoir une uniformité dans nos cliniques, mais ce ne sera pas tout qui sera disponible au Saguenay–Lac-Saint-Jean au départ. »
Aucune autre clinique privée de dépistage prénatal n’est à venir dans la région pour le moment. Ce serait une stratégie illogique selon la gestionnaire de l’expérience client, Laurie Mathieu. « Avant de choisir d’ouvrir un point de service, on regarde le taux de naissance dans la région et ensuite on met le plus de moyens en place pour faire fonctionner la clinique. Je ne dirais pas qu’on n’aura pas de cliniques ailleurs dans la région, mais ce n’est pas une nécessité pour le moment. Pour ce qu’on veut offrir et développer, ce ne serait pas logique d’implanter plusieurs cliniques au Saguenay–Lac-Saint-Jean. La population est majoritairement située à Jonquière et Chicoutimi et les habitants des autres arrondissements et secteurs peuvent se déplacer sans trop faire de route », a-t-elle souligné.
Fondée en 2017
« Prenato existe depuis 2017. Nous avons commencé avec un premier point de service à Québec et on s’est agrandi. Nous comptons maintenant, en plus du siège social à Québec, quelques cliniques à Montréal et ses agglomérations en plus d’ouvrir au Saguenay en avril », souligne Alexandra Brousseau.
C’est près de 40 cliniques partenaires au Québec où sont disponibles certains des services prénataux. « Dans nos cliniques, on offre tous les services pour la femme enceinte que ce soient des écographies, des prélèvements ou du dépistage prénatal. On se démarque des autres cliniques par l’accompagnement et le soutien qu’on offre aux futurs parents. Avec l’expertise qu’on a bâtie, on est devenu au Québec, une ressource pour les professionnels de la santé en matière de périnatalité. On ne veut pas qu’une cliente de l’Abitibi se rende à Montréal pour avoir ce service. En se développant et par le bien de partenaires, on peut donner accès à nos services à plus de femmes », a ajouté Laurie Mathieu.
Technologies spécialisées
La clinique Prenato a acheté des technologies spécialisées permettant, à même le laboratoire de Québec, d’analyser leurs échantillons de dépistage. « C’est près de 95 % de nos échantillons de dépistages qui sont analysés ici, à Québec. Cette technologie est disponible ailleurs dans le monde, mais afin d’avoir un meilleur contrôle de nos échantillons, d’accélérer les délais et pour des raisons environnementales, nous avons décidé de l’acheter. C’est assez avant-gardiste d’avoir un laboratoire qui exerce ses propres analyses au Québec », ajoute Mme Brousseau.