Page 8 - informeaffaires_sag_oct09

This is a SEO version of informeaffaires_sag_oct09. Click here to view full version

« Previous Page Table of Contents Next Page »
Forte de ses 20 ans d’expertise québécoise, l’équipe de
professionnels d’Adecco au Saguenay-Lac-St-Jean
possède de solides assises pour vous accompagner
dans vos enjeux en ressources humaines
Sommes-nous victime
D’UNE INVASION?
Il s’agit d’un titre qui a prime abord semble ne rien à voir avec les ressources
humaines. Pourtant quand nous regardons les journaux la fin de semaine dans la
section carrière et profession, nous remarquons qu’il y a de plus en plus
d’employeurs de l’extérieur de la région qui s’intéressent à notre main-d’œuvre.
Devrions-nous parler d’une invasion? Est-ce que l’on devrait s’en inquiéter?
Dans le contexte actuel de l’économie régionale, nous n’entendons pratiquement
plus parler de pénurie d’emplois. Pourtant, il y a encore une problématique impor-
tante qui aura tôt fait de nous rattraper d’ici quelques mois. Pendant ce temps, dans
les autres régions du Québec, les besoins de main-d’œuvre obligent les entreprises
à regarder dans de nouveaux bassins géographiques pour combler des postes. Les
hôpitaux, agences de recrutement, firmes d’ingénierie et autres types d’entreprises
rivalisent d’ingéniosité pour attirer et charmer les gens de la région. Nous voyons tout
de suite surgir le problème en devenir, que ferons-nous quand nous aussi nous
aurons besoin de main d’œuvre?
PENSER À LONG TERME DANS NOS ACTIONS COURT TERME
Est-ce que les décisions prises aujourd’hui dans la gestion de nos employés auront
des incidences sur la gestion future de notre entreprise? Voilà une question que
plusieurs dirigeants omettent de se poser dans la planification des activités quoti-
diennes. Dans les faits, cette question prendra de plus en plus une importance
cruciale car nous risquons fort d’avoir de la difficulté à trouver les personnes clés
dans le futur. Avec la pression sur notre main-d’œuvre exercée par les entreprises de
l’extérieur de la région, il importe d’agir vite. C’est d’autant plus vrai pour les techni-
ciens et gestionnaires de qualité qui sont de plus en plus sollicités. Nos employés
clés sont recherchés. Un dirigeant averti en vaut deux. Il n’est pas trop tard pour
planifier l’avenir.
MISER SUR NOS GENS ACTUELLEMENT EN EMPLOI
Même s’il est important de planifier nos besoins futurs, il importe surtout à ce stade-ci
de préserver les acquis. Mobiliser, reconnaître, apprécier, voilà des verbes d’actions
qui devraient faire partie de notre vocabulaire en gestion des ressources humaines.
Mobiliser, c’est faire en sorte que nos employés trouvent un sens au travail même si
le contexte est difficile. Reconnaître, c’est de voir et souligner l’apport de nos
employés dans le quotidien. Apprécier, c’est dire merci.
Être en mesure de développer un haut niveau d’engagement de nos employés, c’est
se prémunir contre l’invasion. Cela demande des efforts importants qui en valent le
coût. Investir dans le développement de notre main-d’œuvre afin de les retenir dans
notre entreprise demeure encore le meilleur moyen d’assurer notre avenir et de
déjouer la compétition.
ADECCO SAGUENAY 418-549-8787
Martin Jean
Directeur
Adecco Services-conseils
É C O N O M I E
Le Haut-du-Lac
en mode durable
Sophie Tremblay
Le directeur général de laMRCDomaine-du-Roy, DenisTaillon, confrme que les
coûts pour le projet de construction d’une minicentrale hydroélectrique sur la
chute Ouiatchouan, à Val-Jalbert, sont estimés à 45 millions. Même si le projet
en est encore à l’état embryonnaire, les promoteurs sont confants d’entamer le
chantier dans un proche avenir.
La minicentrale produirait 16 méga-
watts d’énergie. Elle serait érigée à
proximité des meules de l’ancienne
usine de Val-Jalbert.
Cette idée, soumise par la Société
d’énergie communautaireduLac-Saint-
Jean, semble être bien accueillie par les
citoyens des deux MRC du Haut-du-Lac
et de la communauté de Mashteuiatsh.
« En 1993, un autre promoteur avait
proposé un projet semblable et la
population était en désaccord. Cette
fois, nous semblons avoir les gens de
notre côté. Seul l’organisme Fondation
Rivière s’est opposé. », souligne M.
Taillon. Le groupe écologique avait en
efet émis des réserves quant à la perti-
nence de construire un tel barrage sur
ce site touristique.
Les promoteurs considèrent que le site
de la chute Ouiatchouan, l’une des plus
hautes au Québec, dispose d’un grand
potentiel hydroélectrique et désirent
l’exploiter de manière à en faire un
véritable projet de développement
durable. Pour ce faire, ils s’engagent à
enmaintenir toutes les caractéristiques
actuelles. Denis Taillon déclare que le
barrage ne serait pas visible dans la
partie de Val-Jalbert exploitée sur le
plan touristique et que la conception
du projet tiendra compte des aspects
culturel, patrimonial, esthétique et
écologique du site.
La Société d’énergie communautaire
du Lac-Saint-Jean a été lancée en juin
2007 des suites d’une initiative du gou-
vernement provincial visant à ofrir aux
MRC la possibilité de développer des
projets communautaires. « On a fondé
la Société pour développer le grand
potentiel énergétique de la région
et pour que les deux MRC puissent
bénéfcier de nos projets », indique M.
Taillon, qui agit également à titre de
président de la Société.
Alors que les installations hydroélec-
triques potentielles de Val-Jalbert en
sont toujours au stade des planches à
dessin, Denis Taillon et ses acolytes ont
déjà en tête d’autres projets d’énergie
renouvelable. « Dans le futur, nous
aimerions développer d’autres projets
d’hydroélectricité, mais nous voulons
aussi aller vers l’éolienne et vers toutes
les formes d’énergies naturelles.»
Au moment de mettre sous presse, des
assemblées publiques avaient lieu à
Chambord et à Mashteuiastsh afn de
consulter la population et de répondre
à ses interrogations.
Rappelons que le gouvernement pro-
vincial a autorisé la MRC Domaine-du-
Roy à procéder à l’acquisition des parts
de la SÉPAQ sur le territoire concerné
en septembre 2008. Le développe-
ment du projet est donc entièrement
entre les mains des élus.