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« Amour de ses Racines »
« Amour de région »
www.edithharvey.com
Mme Edith Harvey
Designer d’Intérieur de la région
du Saguenay Lac-Saint-Jean
Membre de l’Association
Proffessionnelle des Designers
d’Intérieur du Québec «APDIQ»
418.668.9295 •
75, boul. St-Luc O, Alma, Place St-Luc
En région, le domaine du design d’intérieur est en croissance significative depuis au
moins 15 ans. Au Saguenay Lac-St-Jean, les gens sont fiers et soucieux de leur
apparence, ainsi que celle de leur résidence et celle de leur milieu de travail.
Le climat et la proximité collaborent à augmenter le temps vécu dans sa demeure.
Les gens des régions surtout nordiques comparativement au gens des métropoles
profitent beaucoup plus de leur chez soi et aiment y être comblés. Ces contextes
dynamisent à améliorer et à embellir perpétuellement notre univers de vie.
Autre particularité des régions, tout le monde ou presque, se connaît de près ou de
loin ou par un intermédiaire. Entre le concepteur,les clients et les ouvriers, considé-
rant les principaux facteurs de prises de décisions, de suivis financiers et des cham-
bardements de la vie de tous les jours, la relation est privilégiée. Malgré la fatigue
qu’implique tous projets de construction ou de rénovation,on se communique et on
se doit respect. Il est rare d’avoir un problème sans solutions car les intervenants ont
le soucis de responsabilité à atteindre le(s) objectif(s) d’un projet. Avec de la bonne
volonté presque tout s’arrange à l’amiable. Il vaut mieux faire sa part dans toute
situation problématique.
La région est très stimulante pour les designers professionels membres de l’ APDIQ
(Association des Désigners Intérieurs du Québec) car ici les designers sont de plus
en plus reconnus et peuvent amplement appliquer les vrais cordes du métier. Le
milieu du design est à la fois créateur, technique et pédagogique. L’impliquation de
toute part d’un objectif visé ne repose pas seulement sur le facteur pécunier mais
aussi sur celui de la valorisation, principale base de motivation de tout travail appli-
qué d’un métier.
Plusieurs entreprises régionales représentent un facteur culminant du développe-
ment du design en région. Nous avons plusieurs entrepreneurs admirablement
courageux qui ont réussi, leurs entreprises ont traversé l’obstacle du Parc des
Laurentides et parfois même le continent,certaines sont devenues des modèles
d’envergure. Ces entrepreneurs ont voyagé. Ils ont grandi dans leur vision du
Design de grandes villes et de Design internationnal. Ils reconnaissent le language
du design.
Un autre facteur est que le secteur de la région est souvent utilisé comme zone
pilote de nouveaux produits et de nouveaux proçedés. Notre dynamisme est remar-
quable et remarqué.
Les municipalités y sont pour beaucoup car elles injectent, au maximum, des dispo-
nibilités nécessaires afin d’améliorer l’apparence et la fonctionnalité urbaine de
cette région isolée à rendre nos villes belles et intéressantes. Les Architectes sont très
présents et respectés dans notre milieu.
Les développements immobiliers sont en pleine croissance surtout dans le secteur
du bord de l’eau. Plusieurs chalets deviennent la vocation d’une nouvelle demeure.
Architectes et designers font équipe
à cette nouvelle ère de développe-
ment.
Avec tant de dynamisme et de fierté,
cette région devient de mieux en
mieux planifiée et de plus en plus
belle. Les citoyens vivent un
sentiment d’appartenance plus
élevé que la moyenne des autres
régions. Ils sont en confiance à
investir dans l’organisation et la
beauté de leur espace vie.
Le Design dans la région du Saguenay Lac-Saint-Jean
Marcel Paré
vous offre une
chemise Coppley (valeur de 200.00$)
à l’achat d’un complet sur mesure Coppley
du 14 au 25 octobre.
É C O N O M I E
Colloque technologique IRR
L’industrie forestière
moins populaire
que jamais!
Josée Tremblay
Les 1er et 2 octobre dernier se tenait à l’hôtel le Montagnais de Chicoutimi,
un colloque technologique au cours duquel l’Institut des Régions Ressources
en collaboration avec l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec (OIFQ),
l’Université du Québec (UQAC) à Chicoutimi et l’Association forestière du
Saguenay-Lac-Saint-Jean (AFSL) ont traité de l’industrie forestière dans les
pays où elle se porte bien. L’objectif de la rencontre était de comprendre ce
que certaines juridictions ont fait pour que leurs industries forestières soient
performantes.
Ce colloque a été l’occasion de compa-
rer la situation de notre province avec
des pays où l’industrie forestière se porte
bien. Environ 150 personnes de plu-
sieurs régions ressources du Québec ont
participé à l’activité dans le but de por-
ter un regard objectif et relatif sur notre
industrie. « Dans l’ensemble du Québec,
les activités forestières sont en baisse,
alors qu’en Nouvelle-Zélande et au
Brésil, leurs activités sont en croissance.
Cela s’explique par leur productivité
particulièrement agressive », explique
Adam Lapointe, président de l’Institut
des Régions Ressources.
Selon ce dernier, la réduction est aussi
très importante dans les autres pays, vu
la baisse de la demande dans le secteur
des pâtes et papiers et de la construction.
« Le Québec est toutefois le secteur géo-
graphique le plus touché. Ça s’explique
du fait que nos unités de transformation
sont vieilles et petites. De plus, l’industrie
forestière est mal perçue par la majorité
de la population au Québec et d’avan-
tage au Saguenay−Lac-Saint-Jean. Nous
avons donc un travail colossal pour que
l’acceptabilité sociale soit inversée. »
Bien qu’aucune solution précise ne
soit ressortie de cette rencontre, les
principaux intéressés étudient les pays
performants. « Sans utiliser leur modèle
à 100 %, on peut emprunter quelques-
unes de leurs avenues. »
Pour Adam Lapointe, il est évident que
les nouvelles politiques américaines
feront mal à notre industrie. « Leurs nou-
velles politiques risquent de limiter nos
activités. On ne pourra pas se confor-
mer rapidement à leurs critères. Ça aura
donc un impact important sur notre
industrie. »
Lors du colloque, plusieurs spécialistes
du domaine forestier sont venus témoi-
gner des façons de faire de plusieurs
pays diférents. « Ce qu’on voulait, c’était
de dresser un tableau de la situation. Il
nous faut une bonne vision de la situa-
tion avant de prendre des décisions pour
le futur. »
La mission de l’Institut des Régions
Ressources (IRR) est de produire et de dif-
fuser des études, principalement socioé-
conomiques, sur les préoccupations des
régions dites « ressources » du Québec,
soit, en premier lieu le Saguenay –Lac-
Saint-Jean et par la suite la Côte-Nord, le
Bas–Saint-Laurent, la Gaspésie-Îles-de-
la-Madeleine et l’Abitibi-Témiscamingue.