Page 4 - informeaffaires_sag_mars2010

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Ottawa opte pour la prudence en
déposant un budget de 280 milliards
dans le sens de la continuité. Parce
qu’il faut le dire : ce budget ne com-
porte que très peu de nouveautés et
de mesures originales. Il poursuit plu-
tôt la lancée de 2009 en matière de fs-
calité, de soutien aux infrastructures et
d’élimination du défcit.
Annoncé en grande pompe l’an der-
nier, le plan de relance de deux ans
se termine cette année. Le gouverne-
ment fédéral aura injecté 47,2milliards
sur cette période dans l’économie du
pays, dont 19,2 milliards cette année.
Si lebudget duministre JimFlahertyne
contient aucune hausse des impôts ou
des taxes pour les contribuables et ne
comporte aucune nouvelle dépense
majeure, il n’en va pas de même pour
les entreprises. Les employés et les
employeurs verront leur fardeau fscal
augmenter à partir du 1er janvier 2011
avec la fn du gel des cotisations à l’as-
surance-emploi. Cette hausse devrait
atteindre 15 cents par tranche de 100
$ de gain assurable pour les employés.
On compte éliminer le défcit de la
caisse d’assurance-emploi, qui pour-
rait atteindre 15 milliards en 2012, au
plus tard en 2014.
Tout au plus, le ministre a donc
annoncé pour 2010-2011 de nou-
veaux investissements modestes dans
certains domaines comme la recher-
che et l’innovation et la formation des
jeunes travailleurs.
Le budget fédéral réafrme aussi l’ob-
jectif du gouvernement Harper de
faire du Canada le pays du G7 où le
taux d’imposition sur le revenu (fédé-
ral et provincial) des sociétés est le
plus bas à 15 % 2012. Voilà qui devrait
encourager d’aucuns. On a égale-
ment annoncé la création d’une com-
mission pour réduire les tracasseries
administratives pour les entreprises.
Cette commission sera composée de
députés et de représentants du sec-
teur privé. Il faudra des mois, voire des
années avant que cette commission ne
débouche sur du concret. Rien donc à
court terme pour soutenir les eforts
des entreprises pour contribuer à la
reprise économique.
Il faut toutefois saluer l’abolition des
tarifs douaniers sur les équipements
destinés aux entreprises manufactu-
rières. Une mesure qui devrait com-
penser pour la force du dollar canadien
qui défavorise les exportations depuis
quelques mois.
M. Flaherty croit pouvoir rétablir l’équi-
libre budgétaire avec la fn du plan de
relance économique, en imposant des
compressions de 17,6 milliards de dol-
lars en cinq ans et en engrangeant de
nouveaux revenus grâce à la reprise
économique.
François Dupuis, économiste en chef
duMouvement Desjardins, estime que
c’est l’un des budgets les plus faciles à
analyser. « Il n’y a pas beaucoup de
critiques car il n’y a pas grand chose. Il
aurait pu y avoir davantage de mesu-
res structurantes à long terme, mais le
ministre s’était déjà engagé à faire des
dépenses d’infrastructures », croit-il.
Comme pour Desjardins, nous com-
prenons que le plan du ministre
Flaherty fonctionne assez bien. Il com-
bat le défcit et il ne tombe pas sur
le dos des provinces. Ottawa semble
avoir trouvé un certain équilibre dans
son approche budgétaire. Mais pour
le préjugé favorable aux entreprises, il
faudra encore attendre.
Il n’est pas sûr que le budget du
Québec du printemps pourra faire
mieux. La situation fnancière n’est pas
rose. Autant s’y préparer.
Michel Montminy, éditeur
É D I T O R I A L
Un budget peu
porté sur les
affaires
Même si la reprise économique
se concrétise au pays, le dernier
budget du gouvernement Harper
se veut peu généreux dans des
mesures pour stimuler la reprise
des afaires chez les PME et les
commerce en général. Le fardeau
fscal des employeurs va même
augmenter.
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LA PONCTUALITÉ
La ponctualité fait incontestablement partie du savoir-faire en aaires. Les notions concernant la ponctualité varient
d’un pays à l’autre. Mais avant tout, je voulais savoir qui avait eu l’idée d’établir les règles de base de la ponctualité et
de les enseigner.
L’ORIGINE DE CES RÈGLES
Un article paru dans le journal La Tribune de Genève en février 2009, nous dit que Jean Calvin a inventé la ponctualité
en 1541. Dès 1560, la ponctualité est enseignée dans les écoles. Les retards et les absences injusti‹ées sont alors
punis. Son objectif, à cette époque, est d’en faire une valeur morale pour la société. Après Genève, ces nouvelles règles
sont adoptées en Suisse et dans plusieurs autres pays. Un siècle plus tard, nos pères fondateurs apportent ces notions
dans leurs bagages et c’est alors que naît l’enseignement de la ponctualité en Amérique du Nord.
COMMENT APPLIQUER LES RÈGLES DE PONCTUALITÉ DANS NOTRE VIE PROFESSIONNELLE?
- Tenir ses promesses.
- Retourner ses appels rapidement.
- Ne pas faire attendre les gens lors des rencontres ou mises en attente téléphoniques.
- Respecter les rendez-vous.
- Arriver à l’heure lors des réunions.
- Ne pas mobiliser le temps des gens en étirant les rencontres impunément.
- Arriver à l’heure à ses rendez-vous (5 à 10 minutes avant l’heure convenue).
- Prévoir le temps de déplacement ne pas arriver en retard à un rendez-vous.
Le retard n’est pas un signe de pouvoir. Faire attendre les gens non plus. C’est un signe de désorganisation.
« L’exactitude est la politesse des rois »
- Louis XVIII
[ phrase historique prononcée en 1820). ]
EXCELLENCE
À l’intention
des secrétaires, adjointes, assistantes, collaboratrices et employés de soutien administratif.