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INFORME AFFAIRES •
JUIN 2013 • 
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I
ndustrie minière
Invité à présenter une conférence lors
d’une activité-bénéfice annuelle de
l’Association des parcs industriels
de Jonquière (ADPIJ) le 30 mai
dernier, le représentant de la minière
canadienne
Stornoway
Diamond
corporation, Patrick Houle, a réussi à
transformer l’événement en occasion
d’affaires. Devant un parterre attentif
de près de 150 représentants des
entreprises membres de l’ADPIJ, le
« Directeur Relation avec le milieu et
développement, » a par ailleurs dressé
un portrait saisissant de l’important
projet d’extraction de diamants, en
phase de développement, à 355 km au
nord-est de Chibougamau.
Un potentiel de plus de 750 M$ de
contrats
Patrick Houle en a profité pour lancer
une invitation formelle aux PME du
Saguenay–Lac-Saint-Jean et du secteur
de Chibougamau à s’inscrire rapidement,
à titre de fournisseur du
« Projet Renard »
,
sur le site web de l’entreprise.
Ce portail vient tout juste d’être mis en
place pour recruter des entrepreneurs
et des fournisseurs intéressés à se
partager les retombées de plus de 750 M$
d’investissements qui seront requis pour
la phase initiale de démarrage du projet.
« Ceux qui vont construire notre projet, ce
sont probablement des gens de la région,
» a-t-il lancé au cours de son allocution.
Se qualifier en trois étapes simples
Selon Patrick Houle le processus
de qualification des entreprises est
relativement simple et se déroule en
trois étapes des plus conviviales. Le
processus de gestion et la certification
des fournisseurs ont été confiés à la firme
SNC-Lavalin. Un des critères importants
de qualification des entreprises sera
notamment lié à l’embauche de sous-
traitants de la région, confirme le
représentant de la minière. Celui-ci
s’est montré particulièrement fier de
cette initiative de Stornoway envers les
fournisseurs. « Peu de projets miniers
fonctionnent avec autant de facilité et de
transparence, » ajoute-t-il.
La première mine de diamants du
Québec
Ce qui deviendra la première mine de
diamants du Québec, devrait être en
opération dès 2016. La durée de vie de la
mine sera d’un minimum de 11 ans selon
les ressources indiquées dans l’étude
de faisabilité. Cependant, les ressources
présumées
pourraient
prolonger
l’exploitation du site au-delà de 2027.
Une fois le gisement en exploitation, la
production de diamants devrait s’établir
à une moyenne de 1,6 million de carats
par année. Les Diamants Stornoway
inc. est une filiale en propriété exclusive
de Stornoway Diamond Corporation,
est l’une des plus importantes sociétés
canadiennes d’exploration et de mise
en valeur de propriétés diamantifères.
Le siège social de Stornoway est situé
à Longueuil (Québec) et Stornoway
dispose de bureaux à Vancouver, Toronto,
Mistissini et Chibougamau.
Pour inf.: http://fr.stornowaydiamonds.com
Projet Renard: https://gps.snclavalin.com/
content/stornoway/projects/project1.html
Activité-bénéfice de l’ADPIJ
Stornoway invite les entrepreneurs à se manifester
102F06-13
Croyez-vous qu’il est tout aussi important de se soucier des relations entre les membres d’une
équipe de travail que des tâches qu’ils ont à effectuer? Le climat constitue la « fondation »
du groupe et démontre la cohésion de celui-ci. Plus les membres d’une équipe partagent
des valeurs communes et développent un sentiment d’appartenance à l’équipe, plus ceux-ci
feront un effort pour maintenir ce lien. De même, le climat positif dans une équipe favorise la
performance des membres puisque ces derniers veulent faire partie d’une bonne équipe dont
ils sont fiers.
Il est essentiel de souligner à quel point le rôle du gestionnaire est crucial dans l’établissement
du climat de l’équipe et du maintien de celui-ci. Évidemment, chacun des membres contribue
au maintien ou à la détérioration de ce climat, mais le gestionnaire donne le ton. Concrètement,
le gestionnaire doit prévoir des mécanismes d’entretien de l’équipe. Les réunions d’équipe, les
suivis de projets, les activités de développement collectif et les activités sociales font partie des
actions qui permettent de préserver un bon climat de travail. Par-dessus tout, le gestionnaire
doit prendre le pouls du climat de son équipe et rester alerte aux changements de comporte-
ments ou aux signaux de tensions qui peuvent survenir. En effet, le maintien d’un climat sain
est une histoire qui se déroule au quotidien. La vie de l’équipe, les relations entre les membres,
la gestion des projets, la coordination, la communication sont toutes des variables qui peuvent
influencer le climat à l’intérieur d’une équipe. Ainsi, la gestion des conflits ou même le règle-
ment des tensions est une condition de succès pour la sauvegarde d’un climat sain.
Il serait faux de croire que les tensions ou les conflits se résorberont d’eux-mêmes avec le
temps. Or, il est vrai de dire qu’une équipe qui est assez mature pour résoudre les conflits qui
émergent entre ses membres est une équipe cohésive. Alors, il est intéressant de se poser la
question à savoir si c’est la résolution de conflits par l’équipe qui amène celle-ci à se solidifier
ou si c’est l’équipe cohésive qui a la capacité de résoudre ses conflits. On ose prétendre que
l’un ne va pas sans l’autre. Un climat sain suppose une équipe qui se responsabilise par rap-
port aux tensions ou aux difficultés qui se présentent sur sa route. Les membres démontrent
ainsi une considération pour chacun des coéquipiers.
Enfin, le gestionnaire doit donc garder en tête que le climat est le terreau de la productivité et
qu’il contribue assurément au fait d’avoir des employés fidèles qui ont le goût de rester au sein
de leur équipe et de l’entreprise.
Et vous, croyez-vous en un partage équilibré entre vos efforts pour suivre l’exécution des
tâches et l’évaluation du climat de travail?
Quand le climat va, tout va…
411M06-13
De gauche à droite, le conférencier Patrick
Houle, Directeur Relation avec le milieu et déve-
loppement chez Stornoway; Hélène Girard, pro-
priétaire de Broderie Hélène membre du CA de
l’ADPIJ et Claude Hubert de Transcol, président
du CA de l’ADPIJ, lors de la remise d’une veste
souvenir identifiée à l’Association des parcs
industriels de Jonquière.
(Photo: Guy Bouchard)
par Guy Bouchard