INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique •
SEPTEMBRE 2013 • 5
ÉVÉNEMENT
Rendez-vous régional de l’entrepreneuriat
Geoff Molson vient rencontrer les gens d’affaires
Le Centre Local de développement
(CLD) de Saguenay frappe encore
un grand coup cet automne dans le
cadre du Rendez-vous régional de
l’entrepreneuriat (RVRE) qui prendra
place du 18 au 20 novembre 2013
à l’hôtel Delta Saguenay. En effet,
l’homme d’affaires Geoff Molson,
membre du conseil d’administration
de la brasserie Molson-Coors ainsi
que propriétaire, président et chef de
la direction du club de hockey Cana-
diens, du Centre Bell et Evenko, pro-
noncera une conférence lors du petit-
déjeuner d’ouverture des activités.
Le représentant de la prestigieuse fa-
mille Molson expliquera
« Comment
reprendre les rênes d’une entreprise
familiale après 7 générations et gar-
der les mêmes valeurs d’entreprise. »
Lors de cette importante allocution, les
entrepreneurs présents pourront décou-
vrir
l’histoire de l’entreprise Molson
,
deuxième plus ancienne entreprise
au Canada, après la Compagnie de la
Baie d’Hudson. Avec ce départ « coup
de canon », le comité organisateur du
RVDE espère une participation record à
l’événement le plus important de l’année
pour le CLD. Organisé sous le thème ju-
dicieux de
« Brasser des affaires »
, le
RVRE dévoilera sa programmation com-
plète le 9 octobre prochain lors d’une
conférence de presse.
Un modèle d’affaires
Selon Fabien Hovington, président du
CLD de Saguenay, Geoff Molson, est
un formidable porte-étendard du conseil
d’administration de Molson-Coors. Il
possède une grande connaissance de
l’histoire et de la culture de l’entreprise,
qu’il transmettra à « titre d’actionnaire
de longue date et des plus dévoués. »
Il mettra aussi à contribution son expé-
rience en ventes, en marketing, en
développement des distributeurs et en
gestion des comptes majeurs. « Il s’agit
d’une chance unique pour les entrepre-
neurs de la région de rencontrer un mo-
dèle, une personne avec un parcours
hors du commun, qui a su se démar-
quer par des réussites admirables. »
assure-t-il.
Un homme disponible et accessible
Fabien Hovington tient à souligner la fa-
cilité d’approche et l’ouverture manifes-
tée par Geoff Molson et son entourage,
lors des discussions relatives à sa parti-
cipation à l’événement. Selon le conseil-
ler municipal, l’homme d’affaires s’est
montré très ouvert à revenir dans une
région qu’il connait et apprécie, puisqu’il
est venu au Saguenay pour y travailler
et apprendre le français pendant son
adolescence. Qui plus est, Geoff Molson
a généreusement insisté pour rencon-
trer les participants après sa conférence
pour discuter d’entrepreneuriat.
Depuis 9 ans, le CLD de la ville de
Saguenay organise cet événement afin
d’outiller davantage les gens d’affaires et
de mettre en valeur les entreprises et les
entrepreneurs du Saguenay. Le choix du
conférencier vedette et des différentes
activités au programme, sont réfléchis et
analysés en fonction des besoins, des
suggestions et des commentaires des
participants recueillis lors du sondage
de satisfaction. Cette année, clin d’œil
au 175e anniversaire du Saguenay−
Lac-Saint-Jean, le comité organisateur
(CO) recherchait une entreprise qui a
marqué l’histoire économique du Qué-
bec et de la région.
Le Centre Local de développement de la
ville de Saguenay s’associe à plusieurs
partenaires afin d’offrir un événement de
qualité aux gens d’affaires de la région.
Voici les organismes membres du
comité organisateur :
CEE-UQAC;
Centre de transfert d’entreprises (CTE);
Carrefour jeunesse-emploi et la
Chambre de commerce du Saguenay.
D’ailleurs, la directrice générale du CLD
de Saguenay, Claudia Fortin, tenait à
souligner l’importante implication et la
complicité du CO, mais également de
toute l’équipe de l’organisme, dans l’or-
ganisation de l’événement.
Pour inf. :
Les besoins de développement des compétences n’ont jamais
été aussi importants qu’aujourd’hui. En plus des exigences tradi-
tionnelles en matière d’entraînement, les organisations doivent
s’engager davantage dans la formation des nouveaux employés pour compenser le
manque de main-d’œuvre qualifiée sur le marché.
En fait, un investissement efficace en développement des compétences est à la base d’un
cercle vertueux contribuant autant à la performance qu’à la capacité d’attraction et de
rétention des employés.
La fonction formation demeure sous-développée et n’est souvent pas perçue par la direc-
tion comme apportant une valeur ajoutée significative. Devant un tel constat, il est essen-
tiel que les professionnels de l’apprentissage puissent se positionner plus stratégiquement
dans leur organisation. Passer d’une gestion des activités de formation à un modèle de
développement du capital compétence et de la capacité organisationnelle requiert deux
leviers incontournables :
l’alignement et l’efficience
.
L’
alignement
vise à répondre à la question : «à quoi devons-nous consacrer nos éner-
gies?». 80 % des investissements devraient être affectés non pas au développement de
compétences souhaitables, mais bien à des compétences critiques pour le succès de
l’organisation. Pour répondre à cette question, un lien étroit doit se tisser avec les profes-
sionnels de l’apprentissage et la direction de l’entreprise.
L’
efficience
, pour sa part, vise à déterminer la façon la plus efficace de livrer la solution.
La bonne nouvelle est qu’en matière de développement des compétences, les solutions se
sont multipliées au cours des dernières années. Notre modèle à deux axes
(formelle/informelle et synchrone / asynchrone), permet d’organiser l’ensemble des
formats pédagogiques en quatre catégories;
la formation dirigée, la formation autodirigée,
l’apprentissage collaboratif et l’apprentissage juste-à-temps
.
Lorsqu’il fait face à un besoin, le professionnel de l’apprentissage doit considérer
l’ensemble de ces moyens pour déterminer celui qui sera le plus approprié à la situation
donnée, chacun ayant une logique de déploiement et des bénéfices différents. En outre,
l’utilisation d’approches hybrides est de plus en plus privilégiée pour multiplier les occa-
sions d’apprentissage et maximiser le transfert des compétences.
C’est en adoptant une approche alignée sur les enjeux d’affaires et en utilisant les moyens
les plus efficients, au besoin, que les professionnels de la formation pourront faire du déve-
loppement des compétences un réel levier stratégique. Les organisations du Québec en
ont réellement besoin pour demeurer compétitives.
Cette chronique est écrite en collaboration avec Patrick Rivard, M.B.A., CRHA, associé, Alia Conseil.
ALAIN FORTIN, ing., CRHA, M. Éd.
Associé, directeur du bureau Laval
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Faire du développement des compétences
un levier stratégique de l’entreprise
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SOMMAIRE
05
09
15
à
25
33
et
34
Chronique
management
Commentaire
de l’éditeur
l’Écho des parcs
Rendez-vous
d’affaires
Claudia Fortin, directrice générale du CLD de Saguenay et Fabien Hovington, président du CA
de l’organisme économique.
(Photo: courtoisie)
Geoff Molson est très attaché à la région qui
l’a accueilli au début des années 1990 pour
son apprentissage du français.
(Photo: courtoisie)
par Guy Bouchard
