Informe Affaires - Édition Février 2016 - page 28

28 • FÉVRIER 2016 •
INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici
Dans son budget du 26 mars 2015, le gouvernement du Québec a
annoncé des modifications majeures au crédit d’impôt pour la so-
lidarité.
Une de ces modifications vise les propriétaires d’immeubles locatifs
qui seront tenus de produire un relevé 31 pour confirmer certains
renseignements qui seront utilisés par les locataires ou sous-loca-
taires dans leur demande de crédit d’impôt pour la solidarité.
Sans ce relevé, les locataires ou sous-locataires ne pourront
demander la composante liée au logement du crédit d’impôt
pour la solidarité.
Pour l’année 2016, ce relevé devra être produit par les propriétaires
d’immeubles locatifs résidentiels (que l’immeuble soit détenu per-
sonnellement ou par l’intermédiaire d’une société) au plus tard le
29 février 2016, et ce, pour chacun des logements pour lequel un
loyer a été ou était payable le 31 décembre 2015. Certains loge-
ments sont toutefois exclus de l’obligation de produire des relevés
31. Nous vous suggérons de consulter le guide fiscal du relevé 31
pour avoir tous les détails concernant cette nouvelle mesure : http://
Veuillez noter que le locateur doit faire des efforts raisonnables
pour obtenir les renseignements visés par ce relevé. Une pénalité
de 100 $ pourrait s’appliquer s’il y a omission d’un renseignement
requis.
Allocations et avantages d’une automobile :
les montants de 2016
Les allocations d’automobile libres d’impôt déductible
Les employeurs peuvent normalement déduire les allocations d’au-
tomobile libres d’impôt raisonnables les qu’ils versent à leurs em-
ployés. Le plafond de déduction de telles allocations libres d’impôt
pour l’employeur est déterminé chaque année sur une base par kilo-
mètre, qui est en général identique ou supérieure à celle de l’année
précédente.
Toutefois, en 2015, le prix de l’essence a diminué considérablement.
En conséquence, pour 2016, le plafond est effectivement diminué
de 0,01$ le kilomètre au regard des montants de 2015, pour être
fixé à 0,54$ pour les 5 000 premiers kilomètres parcourus dans le
cadre d’un emploi, et à 0,48$ pour chaque kilomètre additionnel
parcouru.
Du côté du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, les
plafonds sont diminués de façon semblable de 0,01$ le kilomètre,
pour être fixés à 0,58$ pour les 5 000 premiers kilomètres et à 0,52$
pour chaque kilomètre additionnel.
Avantages d’une automobile pour l’employé
Si votre employeur vous fournit une automobile et paie certains
de vos frais de fonctionnement personnels, vous devez inclure un
«avantage au titre des frais de fonctionnement» dans votre reve-
nue d’emploi. Pour 2016, le taux prescrit utilisé pour déterminer cet
avantage en vertu des règles habituelles est diminué de 0,01$ pour
être ramené à 0,26$ par kilomètre parcouru à des fins personnelles.
Pour les employés qui travaillent principalement dans la vente ou la
location d’automobile, le taux prescrit est ramené à 0,23$ par kilo-
mètre parcouru à des fins personnelles.
En revanche, si les kilomètres que vous parcourez dans le cadre de
votre travail dans l’année sont supérieurs aux kilomètres parcourus
à des fins personnelles, vous pouvez faire le choix que l’avantage au
titre des frais de fonctionnement soit égal à la moitié des «frais pour
droit d’usages» inclus dans votre revenu pour l’anné (les frais pour
droit d’usage sont déterminés au moyen d’une formule différente
qui vise à mesurer l’avantage lié à l’utilisation de l’automobile à des
fins personnelles).
2871, Place Davis, bureau 100
Jonquière (Québec) G7S 5S4
207G02-16
Saviez-vous que pour 84% des acheteurs, l’approvisionnement n’était pas leur
premier choix de carrière? Encore plus surprenant, 64% n’ont aucune formation
en approvisionnement (ou dans un domaine connexe) ce qui est particulière-
ment inquiétait, considérant qu’ils transigent des centaines de milliers de dollars
en acquisition chaque année!
Ça signifie que, malgré de bonnes intentions, ils apprennent généralement sur
le tas et ne se fient trop souvent qu’à leur gros bon sens pour effectuer une
tâche bien plus importante que la majorité des dirigeants ne le réalisent. Pire
encore, un grand nombre d’acheteurs possédant plusieurs années de métier
sont fermement convaincus qu’ils « n’ont plus rien apprendre ».
Bonne nouvelle cependant, un sondage Canadien réalisé en 2015 démontre
que 76% des professionnels de la chaine d’approvisionnement pensent que la
formation est essentielle pour progresser dans leur carrière.
Le rôle d’un acheteur est primordial dans une organisation. En plus d’avoir
à gérer une multitude de «feux à éteindre» et une pression sur la réduction
des coûts, l’acheteur doit coordonner les actions des différents départements
internes, avec les fournisseurs. Faire la gestion des stocks, faire de la veille stra-
tégique et de l’analyse du marché, s’occuper de la logistique, de l’aspect légal
des contrats, de régler les litiges, etc.
La formation continue est essentielle
La formation continue permet non seulement à un acheteur de développer ses
compétences, mais également son leadership à l’interne de manière à maxi-
miser son apport à l’entreprise. Puisque le monde du travail évolue sans cesse,
chacun doit renouveler ses compétences régulièrement. La phrase la plus dan-
gereuse pour une entreprise est certainement « on a toujours fait comme ça ! »
La formation continue permet à l’acheteur de s’adapter aux changements dans
son environnement, d’apprendre de nouvelles façons de faire et de trouver des
solutions innovantes, qui vont permettre à son entreprise de grandir et de pros-
pérer. La formation fera passer le niveau de maturité du département d’appro-
visionnement d’un stade réactif, vers un stade proactif.
Les domaines de formation sont innombrables :
La gestion des stocks permet de réduire les coûts tout en maintenant ou en aug-
mentant le niveau de service. Avoir la bonne quantité en stock au bon moment
est primordial pour toute entreprise.
L’approvisionnement stratégique, qui permet de concentrer son attention sur
les commodités ayant le plus d’impact pour l’entreprise. Développer une telle
stratégie demande un niveau de connaissance élevé.
La macro-économie permet d’analyser l’environnement externe d’une entre-
prise.
La comptabilité et la finance aident à mieux comprendre les impacts financiers
reliés à l’approvisionnement.
La gestion de la relation avec les fournisseurs permet de gérer en continu la
performance de ces derniers.
La négociation, créatrice de valeur aide à développer des ententes profitables
à long terme.
Et tant d’autres sujets…
Conclusion
La formation offre aussi un autre avantage non négligeable par le réseautage
puisque les nouveaux contacts constituent souvent une source d’information
importante.
Consultez votre cégep local ou l’UQAC pour connaître leur offre de service.
Dans certains cas, une reconnaissance d’acquis est possible.
Pour une offre de cours spécialisés, L’AGCA (Association de gestion de la chaine
d’approvisionnement) dispense de la formation à distance, conduisant à l’ob-
tention d’un certificat national en gestion de l’approvisionnement. L’organisme
ExcelCieArt propose aussi des conférences et formations de perfectionnement
pour les acheteurs.
Pour les personnes ayant de l’expérience dans le domaine et qui sont en re-
cherche d’emploi, l’organisme Propulsion Carrière offre un stage d’accompa-
gnement et de mise à niveau des candidats.
François Guay, pgca
spécialiste en approvisionnement
C
hronique
no
37
La formation continue
en approvisionnement
François Guay est diplômé en administra-
tion de l’UQAC, il détient un titre profes-
sionnel en gestion de la chaîne d’approvi-
sionnement, plusieurs années d’expérience
sur le terrain ainsi que de la formation
dans des domaines connexes tels : la ges-
tion de projet, les opérations manufactu-
rières (MRP), la logistique, la qualité et la
gestion lean (modèle Toyota).
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