Journal Décembre 2021-V2

I N F ORME A F FA I R E S , L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I D É C EMB R E 2 0 2 1 | Pa g e 1 1 être un facteur expliquant les commerces vacants dans les centres-villes, la vivacité du boule- vard Talbot réfute l’hypothèse. Les préférences des consommateurs pour la mobilité, l’accessibilité et la rapidité de circulation en seraient plutôt des causes possibles. Il est aussi à noter, bien que l’étude ne le présente pas, que le vieillissement de la population pourrait être une consé- quence. Les personnes âgées étant moins actives et par conséquent, moins consommatrices. Rajoutez à cela le magasinage en ligne et la table est mise pour que le problème s’accentue au cours des années. Des solutions drastiques? «Certes, ce n’est pas tous les com- merces qui peuvent s’installer dans les centres-villes. Un Bureau en gros n’a pas intérêt à se trouver sur la rue Racine pour des raisons pratiques comme le stationnement. Toutefois, il va falloir tôt ou tard forcer la densifi- cation. Privilégier les logements collectifs plutôt que la maison unifa- miliale en périphérie des villes. Rien ne prouve que l’étalement urbain soit un élément expliquant la vacation, toutefois la densification est un facteur de succès. » Curieusement, l’inoccupation commer- ciale aurait pour effet de favoriser l’inoccupation commerciale. C’est-à- dire qu’un promoteur immobilier calcule le taux de risque en fonction de la rétention du locataire. Si un commerçant se trouve dans un endroit où de nombreux locaux sont à louer, il y a plus de chances qu’il quitte pour un espace moins cher. «Ça peut devenir un cercle sans fin. Les investisseurs peuvent décider de se retirer et un immeuble laissé à l’abandon n’est pas souhaitable », lance l’homme d’affaires qui termine en ajoutant que des zonages plus restrictifs devraient être mis en place pour éviter l’étalement urbain. Les locaux à l’étude sont strictement les locaux à vocation commerciale ayant accès direct à la rue. (Capture d’écran) «La valeur n’attend pas le nombre des années», dit le vieil adage. Celui-ci s’applique parfaitement à Erika Noël qui fait partie des plus jeunes associés chez MNP. La CPA, CA, oeuvre au sein du service de Certification et comptabilité du bureau d’Alma, et est reconnue tant par ses pairs que par ses clients pour son professionnalisme et son leadership. Elle maîtrise les normes comptables relatives au secteur public et collabore avec une large clientèle comme les municipalités, les conseils de bande, les commissions et centres de services scolaires, ainsi que des OSBL, des entreprises du secteur de la construction et des régimes de retraite. Mon rôle consiste à gérer des équipes de missions d’audit et à rencontrer les clients pour réaliser des missions d’examen. Je me considère comme une généraliste, je peux donc avoir une vision d’ensemble de la situation. En revanche, lorsque vient le temps de faire appel à des spécialistes, chez MNP nous possédons toutes les ressources nécessaires. Je suis en quelques sortes un maître d’oeuvre; je coordonne et j’effectue le suivi de la progression des mandats qui ont été confiés aux experts. Dans le cadre de mes fonctions, j’aide les entreprises à croître et/ou à développer de nouveaux marchés. La croissance passe notamment par l’acquisition, et chez MNP, nous disposons d’une liste d’entreprises à vendre et une banque d’information privilégiée. Également nous pouvons soutenir les clients à d’autres niveaux, en les mettant en contact avec de nouveaux fournisseurs et/ou avec d’autres clients par exemple. Prendre de l’expansion passe aussi par l’optimisation des ressources de l’organisation. Nous analysons les différentes fonctions de cette dernière, nous identifions les sources de blocage et proposons différentes solutions. D’ailleurs, il arrive qu’au fil de la discussion et des rencontres avec un client, qu’on finisse par identifier un autre problème que celui pour lequel il nous avait contactés initialement. Durant le processus, il faut aussi évaluer l’efficience financière et réviser la planification et la structure de l’entreprise. Parfois, il sera également nécessaire de mettre en place un plan de relève avant d’envisager la croissance. Une fois le travail d’analyse effectué, on pose un diagnostic puis on propose des options. On accompagne constamment l’organisation dans le processus, notamment en fournissant les outils et les ressources nécessaires. Nous pouvons intervenir efficacement grâce au concours de plusieurs acteurs clés, comme les fiscalistes, les services- conseils en matière de prévisions financières et de financement, les équipes de gestion de risques, de planification stratégique, etc. Mais pour s’assurer que l’entreprise est effectivement prête à grandir, quel que soit le chemin qu’elle souhaite emprunter, il est important d’avancer pas à pas et de ne pas brûler les étapes. Avant de se lancer, on doit pouvoir s’appuyer sur une base solide et avoir réglé toutes les difficultés qui peuvent constituer des freins à l’interne. De ce fait, aucune formule n’est unique ou uniforme lorsqu’on parle de processus de croissance, ce pour quoi nous offrons un service personnalisé pour chaque entrepreneur en fonction de ses besoins et de sa situation. Erika Noël, associée, bureau MNP d’Alma LE PROCESSUS DE CROISSANCE UNE QUESTION DE PLANIFICATION ET DE STRATÉGIES

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