Le climat morose du dernier automne, sur trame de fond de conflit syndical, de conflits (un peu stériles) autour de la table à l'Hôtel de ville et entre élus de différents paliers de gouvernement, laisse doucement place aux lumières de l'hiver, du temps des Fêtes. L'heure du bilan va sonner et tout le monde s'entendra : on peut, collectivement, faire mieux.
Et on le peut vraiment.
Voici donc, en cette fin d'année (puisque Noël approche) une série de conseils gratuits pour nos élus, mais aussi pour la communauté d'affaire de la région.
Travailler en équipe, c'est la clé.
Le constant " tirage de couverte " auquel on assiste est juste lassant. Les citoyens n'ont que faire de qui annonce quoi ou de qui s'approprie le mérite de tel ou tel projet. Ils souhaitent que les choses se passent. Et pour qu'elles se passent, il est essentiel que le bien commun soit considéré, et que les égos se mettent de côté.
Avoir une vision long terme
La gestion à la petite semaine, qui suit les réactions de la population, ça peut être utile et servir à court terme. Or, ça n'a jamais permis de livrer de grandes réformes, ça n'a jamais permis de voir naître des projets significatifs ou même des projets d'envergure moyenne. Mais pour être capable de défendre de telles décisions, il est impératif d'être capables d'accompagner la population dans le changement. Et ça prend du courage. J'en parlerai dans mon conseil # 3.
Courage, de grâce
Avoir du courage, ça peut avoir l'air simple. L'expression " puiser dans la réserve de courage " a d'ailleurs été brûlée cet automne par le premier ministre, qui l'a utilisée à toute les sauces sans en faire la démonstration réelle.
Avoir du courage, c'est prendre la meilleure décision dans l'adversité, en suivant l'avis des experts. Pas repousser les problèmes aux générations futures sous prétexte qu'on doit se faire réélire à la prochaine élection.
Et quand une décision est difficile, mais nécessaire, et qu'elle est bien expliqué, c'est surprenant de voir à quel point les gens comprennent. Mais encore faut-il prendre la peine d'expliquer.
Un peu de profondeur et de perspective
Regarder en arrière pour mieux comprendre et faire un vrai tour d'horizon des dossiers avant de se prononcer permet d'éviter des analyses sommaires qui donnent des points de vue sommaires.
Pour comprendre où l'on va, il est important de comprendre d'où l'on vient.
Et quand on se met à prendre des bouts d'informations pour faire des amalgames, tout ce qu'on peut créer, c'est de l'incompréhension et du chaos. Et retarder encore plus l'avancement des projets.
Ces projets que nous souhaitons tous et qui arriveront plus vite si on travaille ensemble.