LAC-SAINT-JEAN – Les SADC et MRC des territoires de Maria-Chapdelaine et du Domaine-du-Roy ont mis sur pied la toute première édition du colloque Le développement durable, de l’idée à l’action. L’évènement qui se déroule aujourd’hui à l’Hôtel du Jardin de Saint-Félicien a convoité plus de 150 participants.
« C’est notre première édition et il est le plus gros colloque en développement durable de la région depuis les 28 dernières années. Nous sommes très fières que ça se déroule dans le haut du Lac-Saint-Jean », mentionne Virginie St-Pierre, conseillère en développement industriel à la MRC Maria-Chapdelaine.
L'objectif du colloque est d'orienter et d'éclairer les entrepreneurs quant aux enjeux cruciaux en lien avec leur propre développement, en les informant notamment des meilleures pratiques à mettre en œuvre pour assurer leur durabilité. Des experts de plusieurs champs d’application du développement durable animeront la journée, où se succéderont des tables rondes et des ateliers pratiques.
« Notre mission c’est que les entreprises viennent se chercher diverses idées et qu’ils passent à l’action au sein de leurs entreprises. Nous avons travaillé durant un an afin de regrouper plusieurs intervenants de secteurs variés et c’est agréable de voir qu’il y a des participants de plusieurs champs également : entreprises forestières, agricoles, touristiques et plusieurs autres », ajoute Mme St-Pierre.
Un mur collaboratif sera également animé toute la journée afin de favoriser l’économie circulaire. Les gens peuvent inscrire leurs bonnes idées en matière de développement durable et inscrire leurs déchets qui pourraient servir pour une autre entreprise. À la fin du colloque, ce document sera envoyé aux participants.
Une possible biennale ?
Cette initiative pourrait revenir de manière récurrente considérant la popularité de celle-ci. Virginie St-Pierre souligne que le Saguenay-Lac-Saint-Jean n’a pas à être à la queue par rapport aux autres régions du Québec en matière de développement durable. Si l’évènement devient récurrent, cela pousse les entreprises à agir et à se démarquer des autres régions.
« Avec le succès que nous avons eu, je crois que c’est un rendez-vous que nous allons vouloir renouveler. Est-ce que ce sera chaque année ou à chaque deux ans, c’est encore à prévoir », conclut-elle.