N.D.L.R.: Le texte qui suit fait partie d’un dossier rédigé dans le cadre du cahier thématique sur les parcs industriels d’Alma et de la MRC de Lac-Saint-Jean-Est publié dans notre édition du mois de juin.
ALMA – Les années qui viennent s’annoncent très intéressantes pour le développement des parcs industriels d’Alma, selon le coordonnateur principal au développement de la Corporation d’innovation et de développement Alma–Lac-Saint-Jean-Est (CIDAL), Martin Belzile.
Plusieurs terrains ont été acquis l’an dernier et cette année, alors que de nombreux projets se mettent en branle. Notamment, le parc industriel Joseph-Collard affiche maintenant complet. « Nous avons des projets pour tous les terrains disponibles. Nous avons des offres d’achat ou des projets débutés sur tous les terrains, qui se sont tous concrétisés au cours des deux dernières années », indique M. Belzile. Comme ce parc industriel ne présente pas de possibilités d’expansion, on ne verra donc pas apparaître de phase 3 dans les prochaines années. « On est vraiment à pleine capacité », explique le coordonnateur.
13 M$ d’investissements
Martin Belzile précise qu’il possède plusieurs dossiers de projets actifs depuis 2018. Certains débuteront la construction cette année, d’autres en 2020. Plus précisément, pour 2019-2020, cela représente 11 projets et des investissements totaux de 13 M$. Quelque 140 emplois à venir y sont liés, et 420 autres consolidés. Les retombées indirectes sont évaluées entre 20 et 30 M$. « C’est le signe que ça va très bien. Nous avons de beaux projets manufacturiers, de beaux dossiers pour la communauté. […] On est très heureux de ça », souligne-t-il.
Parmi les projets en cours ou à venir dans le parc industriel Joseph-Collard, on peut noter ceux de Soudure GF et la relocalisation du Groupe Coderr. Dans le parc technologique, un projet est en construction. « On a aussi un autre projet, mais qui ne concerne pas l’aluminium. Le parc technologique est réservé à l’aluminium ou le manufacturier innovant, mais on a tout de même des espaces disponibles pour des projets intéressants pour nous », mentionne Martin Belzile.
Le directeur général de la CIDAL, Marc Moffat, ajoute quant à lui que d’autres annonces pourraient suivre sous peu concernant les parcs industriels. « On a deux projets plus importants avec qui on est encore en discussion, mais aussi des bons investissements qui s’en viennent. On est toujours à l’affût des retombées pour nos entreprises », conclut-il.
Une desserte ferroviaire pour les parcs industriels d’Alma?
ALMA – La CIDAL a débuté une étude pour voir les besoins des entreprises implantées dans les parcs industriels de son territoire par rapport au transport ferroviaire. Une desserte pourrait donc être implantée au cours des prochaines années.
La CIDAL souhaite connaître l’intérêt de ses entreprises par rapport à une zone de transbordement, qui serait aménagée sur un site relié au réseau ferroviaire existant. « On veut voir où on pourrait l’implanter, dans quel secteur », indique le directeur général de l’organisme, Marc Moffat.
M. Moffat explique que la corporation de développement économique va d’abord valider les besoins de l’industrie, pour ensuite passer à l’étape de l’étude de faisabilité. « Il y a un désir de revoir le transport ferroviaire. Nous souhaitons voir comment nous pouvons aider ou favoriser le transport ferroviaire pour nos entreprises », précise-t-il.
Développement des parcs
La CIDAL souhaite aussi réfléchir au développement futur de ses parcs. Elle veut voir à quels endroits elle pourrait développer de nouveaux terrains. « Dans le parc nord, est-ce qu’il y a de nouveaux espaces qu’on peut acquérir? Dans quels secteurs, qu’est-ce qu’on peut faire. […] Le parc technologique aussi, on va voir s’il y a certains secteurs où on pourrait agrandir », souligne Marc Moffat.
Mentionnons que l’organisme doit prendre en compte les milieux humides, puisque la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques vient augmenter les coûts de développement dans ces zones de façon substantielle. « Dans la Ville d’Alma, c’est très dispendieux comparativement à d’autres secteurs de la MRC », mentionne le DG.