SAGUENAY – Une étape supplémentaire sera bientôt franchie pour le développement de la Zone industrialo-portuaire (ZIP) de Grande-Anse (Port de Saguenay). Québec octroie une aide financière de 635 000 $ pour la réalisation de trois études visant à approvisionner le site en eau de procédé et en gaz. L’annonce a été faite, ce matin [16-04-2018 NDLR], en compagnie du ministre délégué aux affaires maritimes, Jean D’Amour, le député de Dubuc Serge Simard et la mairesse de Saguenay Josée Néron.
Le coût total pour la réalisation des études portant sur la construction de conduites de gaz naturel, d’eau et d’un réseau d’égouts est évalué à 850 000 $, réparti comme suit :
Gaz naturel (étude 1)
- Analyse évaluée à 150 000 $, dont 30 000 $ proviennent du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR), 75 000 $ du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation (MESSI) ainsi que 45 000 $ provenant de Promotion Saguenay.
Eau de procédé/sécurité incendie/égouts (études 2 et 3)
- Étude de 700 000 $, dont 530 000 $ seront défrayés par une contribution financière du FARR. Le reste du montant, soit 170 000 $, sera assumé par la société de développement économique de la ville.
Préparer l’arrivée des usines
Afin de permettre l’implantation d’industries, comme BlackRock et GNL, au port de Saguenay, la municipalité doit doter les lieux de commodités minimales afin d’assurer la sécurité, notamment en connectant le parc industrialo-portuaire en eau de procédé, nécessaire à la fois pour les entreprises, mais aussi pour le service de protection contre les incendies. « Les zones industrialo-portuaires s’inscrivent dans la Stratégie maritime du Québec. Elles sont des endroits de choix où investir et une avenue intéressante pour soutenir l’économie québécoise. En les dotant d’infrastructures de services, nous accentuerons à la fois leur attractivité et leur compétitivité », a mentionné le ministre D’Amours.
Selon la mairesse Josée Néron, ce coup de pouce permettra d’offrir des infrastructures fonctionnelles lors de la mise en service de l’usine de transformation de Métaux BlackRock. « Ces études doivent être réalisées afin de nous permettre d’identifier les sources d’approvisionnement en eau et déterminer les meilleures alternatives pour desservir les futures usines qui s’implanteront dans notre parc industrialo-portuaire. À court terme, les travaux d’infrastructures doivent être exécutés d’ici juin 2020, lors de la mise en opération de l’usine BlackRock », a affirmé la mairesse et présidente de Promotion Saguenay, Josée Néron.
Mentionnons que la grande ville était, jusqu’à tout récemment, en processus d’appel d’offres pour la création d’un réseau d’aqueduc dans le secteur, un projet évalué à plus de 33,6 M$. Dans le même ordre d’idée, Hydro Québec a initié, en octobre 2017, un processus de consultations publiques visant à doter le port de Saguenay d’une ligne de 161 kVpour les besoins actuels et futurs. « Il s’agit d’un projet structurant pour la région parce que l’ensemble des PME du Saguenay–Lac-Saint-Jean auront l’opportunité de contribuer à la réalisation de ces infrastructures de services et à la construction des usines qui s’implanteront à Saguenay dans le futur », a conclu la mairesse.