Les deux repreneurs travaillent depuis leur jeune âge à la Pizzeria. Ils avaient repris la gestion depuis trois ans.
« Moi j’ai une formation en comptabilité et la cuisine, j’ai toujours aimé en faire. Mon frère et moi, on s’entend bien et nous avons pu reprendre l’entreprise que mon père avait commencée il y a plus de 40 ans », indique Jean-Rémy Cadoret.
Ils souhaitent trouver une façon de faire évoluer le restaurant pour l’adapter à la réalité d’aujourd’hui. La mécanisation de certains processus est en cours, par exemple avec l’achat d’une machine à pâtes. Cette acquisition permet l’automatisation de la production et de rendre le produit final plus uniforme, peu importe l’employé qui manipule la machine.
Une multitude de possibilités
En termes de projets, le copropriétaire n’écarte aucune possibilité, dépendamment de leur volonté. Il n’y a pas nécessairement de plan précis non plus. Cependant, il laisse entendre que l’entreprise souhaiterait faire des partenariats avec d’autres commerces, surtout dans le domaine de l’évènementiel.
L’investissement s’élève présentement à 70 000 $. Au final, c’est au minimum 200 000 $ qu’il estime nécessaire à la réalisation des projets. Ce montant peut fluctuer selon le chemin qu’ils décident d’emprunter.
La mise en place de personnel clé et de cadres est en cours pour supporter les prochains projets. Des rénovations mineures ont été effectuées jusqu’à maintenant et un agrandissement est planifié dans les deux prochaines années. Plus de services seront offerts dans le restaurant.
« C’est surtout pour la production. Elle a augmenté dans les dernières années et nous essayons d’agrandir vers l’intérieur », partage Jean-Rémy Cadoret.
Une présence accrue sur les réseaux sociaux peut aussi être observée. Le but étant d’atteindre le plus de clientèle potentielle possible.
« Nous voulons vraiment aller de l’avant. C’est sûr que nous restons avec le même produit, nous ne réinventons rien, mais nous voulons ajouter de l’offre de service dans notre entreprise », conclut M. Cadoret.