SAGUENAY – Produits Gilbert de Roberval ont conclu, avec le Syndicat des travailleurs, une entente de prolongement de la convention collective pour six ans. Pour l’entreprise, il s’agissait de sécuriser sa main-d’œuvre avant d’aller de l’avant avec des projets d’investissements.
« La convention collective venait à échéance en mai 2020. Nous voulions concrétiser l’entente avec les employés avant de procéder aux investissements. Nous avons donc demandé au syndicat de renégocier une nouvelle entente avant l’échéance de celle-ci », affirme la directrice générale de l’entreprise, Lydia Gaudreault, précisant que les négociations se sont échelonnées sur plusieurs mois.
Selon la DG, il s’agit d’une entente gagnante pour les deux parties, qui a été négociée dans un esprit de collaboration. L’entreprise emploie quelque 125 personnes, dont environ 65 à 70 sont syndiquées. « Nous avons de beaux projets, c’est positif pour l’entreprise et les employés, pour la pérennité de l’entreprise aussi. On doit pouvoir augmenter notre capacité de production et intégrer la technologie », souligne-t-elle.
Être proactif
Si l’entreprise a décidé d’être proactive dans la renégociation de la convention collective, c’est qu’elle veut s’assurer de retenir ses employés, dont plusieurs y évoluent depuis de nombreuses années, et d’attirer des nouveaux talents. « Pour ça, ça prend un bon contexte de travail et une bonne entente. […] Nos employés, c’est une grosse partie de notre succès. On a besoin d’être certains qu’ils sont avec nous dans nos projets », indique Lydia Gaudreault.
Alors que l’entreprise est en pleine expansion et que ses carnets de commande sont remplis, l’enjeu de la main-d’œuvre est essentiel pour la croissance de Produits Gilbert. L’entreprise a engagé près de 25 personnes l’an dernier et continue à chercher de nouveaux employés pour combler ses besoins, ayant même dû recruter à l’international.
Rappelons que l’entreprise réalise depuis environ trois ans des investissements afin de se doter de nouvelles technologies et d’automatiser ses processus. Elle souhaite doubler sa production d’ici cinq ans.