N.D.L.R. : Le texte qui suit fait partie d’un dossier rédigé dans le cadre du cahier thématique dont le thème est : « Parcs industriels de Saguenay : un levier de développement », publié dans notre édition du mois de septembre.
SAGUENAY – Toujours à l’affût des façons d’accompagner ses membres et de répondre à leurs besoins, l’Association des entreprises du parc industriel du Haut-Saguenay (AEPIHS) a développé des partenariats, notamment dans le domaine de la formation.
L’AEPIHS est particulièrement attentive aux problématiques de main-d’œuvre qui touchent actuellement de plus en plus d’entreprises dans la région. Dans le contexte de rareté des ressources humaines et de changements technologiques rapides, les gestionnaires de l’organisme ont cru bon de s’intéresser aux compétences numériques des employés en poste dans les entreprises. L’AEPIHS vient d’ailleurs tout juste de s’associer à Humanis, le centre de formation continue du Cégep de Chicoutimi, et à la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), qui assure le financement du projet, afin de développer un outil diagnostique de maîtrise des compétences numériques.
Le projet, réparti sur cinq phases, s’échelonnera jusqu’en octobre 2020. La première phase concerne l’identification des compétences numériques à maîtriser par type d’emploi. Suivront l’élaboration d’une charte de compétences numériques et le développement d’un outil diagnostic. Ce dernier, grâce à une plateforme de formation, permettra d’obtenir un résultat précis et automatisé sur le niveau de maîtrise de ces compétences par un individu. Le test sera disponible pour tous sur les sites Web d’Humanis et de l’AEPIHS.
La phase 4 permettra de répertorier l’offre de formation, afin de proposer des solutions aux individus et entreprises pour combler les lacunes. Ainsi, lors du test, la personne recevra directement des suggestions de formation qui correspondent à ses besoins. Un projet-pilote sera finalement implanté au sein des membres de l’AEPIHS. « Cinq entreprises de l’association vont mettre en place l’outil et le tester », indique la directrice générale, Nathalie Simard.
La formation, un besoin
L’AEPIHS a également développé, en octobre dernier, un partenariat avec Humanis pour offrir et développer des formations répondant aux besoins de ses membres. « On s’est rendu compte que nos membres ont un besoin de formation et d’accompagnement pour naviguer à travers les programmes et solutions disponibles. Cette entente fait en sorte qu’Humanis constitue désormais la première porte d’entrée pour nos membres. […] Ça permet de simplifier et de rendre facilement accessible la formation », note Mme Simard.
Déjà, 20 micro-formations sont accessibles, pour la plupart en ligne, aux entreprises membres de l’AEPIHS, dans divers domaines : conception assistée par ordinateur, langues, bureautique, rédaction, gestion de communauté et stratégies Web, gestion d’approvisionnement, travail collaboratif et infonuagique. D’autres formations adaptées aux besoins pourront aussi être développées.
Attraction et rétention
L’AEPIHS a également lancé une cohorte de formation Efficacité2, qui devait débuter en septembre. Ce programme, qui a pour objectif d’améliorer l’efficacité individuelle et d’augmenter l’efficacité organisationnelle, s’adresse plus spécifiquement aux dirigeants de PME qui doivent nécessairement maîtriser plusieurs compétences, aux gestionnaires et aux professionnels à fort potentiel qui souhaitent se dépasser ainsi qu’à la relève qui souhaite multiplier ses chances de succès. « Ça permet de développer le savoir-faire et le savoir-être en entreprise », souligne Nathalie Simard, qui précise qu’il s’agit de huit demi-journées de formation de trois heures. Quelque 10 sessions de coaching sont également inclues.
FINAR
L’AEPIHS a récemment conclu un partenariat avec le groupe lévisien FINAR, spécialisé dans la conception, fabrication et l’installation de projets en structures et enveloppes de bâtiments. L’entreprise se veut un partenaire des projets de construction d’entreprises dans les domaines commercial, industriel et industriel lourd, en offrant une solution sur mesure selon les besoins spécifiques de chacun de ses clients. Elle se démarque notamment dans les domaines des mines, de la forêt, des bâtiments de procédés. Elle a, en outre, réalisé des projets de différentes envergures, dont ateliers, garages, magasins grandes surfaces et concessionnaires automobiles.
« Ce partenariat principal s’inscrit dans une démarche de recrutement de nouveaux membres. Considérant la présence accrue de Finar dans notre milieu industriel, nous sommes fiers de cet intérêt partagé, puisque la mission de notre organisation a retenu l’intérêt d’une société de cette ampleur. À plus long terme, des offres ponctuelles à nos membres seront connues sous forme d’avantages commerciaux », conclut Mme Simard.