SAGUENAY – La science du corps humain est vaste. Etienne Booth a développé son entreprise à Chicoutimi autour de l’entraînement physique, qui plus est, autour du mouvement humain. Les adeptes y sont déjà nombreux et depuis l’automne 2011, l’esprit de l’entreprise, qui est basé sur l’entraide, est devenu une philosophie pour les clients.
Que ce soit pour les sportifs ou pour les travailleurs désirant retrouver une forme physique efficace, l’équipe d’Engrenage Biomécanique Générale (se composant aussi de Virginie Gargano, Jean-François Morneau et Jean-Bastien Ash) a souhaité un décor épuré, sans aucun écran de télévision ni aucun miroir.
« On ne souhaite pas faire référence à une salle de conditionnement physique conventionnelle parce que lorsque les gens pensent à s’entraîner, ça se réfère à un environnement et une culture qui possèdent beaucoup de comparaison avec l’image et cela arrête plusieurs personnes. Mon opinion est que le mouvement n’est pas réservé aux stéréotypes de gens qui se sentent bien dans ces environnements. L’absence de miroir est aussi pour lorsque les personnes vont appliquer les mouvements, ils n’auront pas une image pour se comparer, donc aucune dépendance », a expliqué Étienne Booth.
Ne pas comparer les personnes
Souhaitant s’éloigner de la culture populaire des salles d’entraînements, Etienne Booth a souhaité restructurer l’ambiance en se demandant si une télévision ou tout autre objet avait sa place lors d’efforts physiques. « J’ai un intérêt pour la psychologie sportive. Il y a beaucoup d’éléments dans l’environnement traditionnel qui nuisent à la motivation et exerce une rétention dans l’accomplissement des efforts », affirme-t-il.
Engrenage Biomécanique Générale ne souhaite pas entrer dans la comparaison des personnes, mais plutôt adapter les mouvements avec le corps physique selon les capacités de chacun et dans le respect des indications médicales. « Nous avons des moyens objectifs de quantifier les efforts. On mesure beaucoup la progression. Notre clientèle a un bagage différent, des âges différents et même des expériences différentes. Lorsqu’il y a une blessure, cela ne sert à rien de se comparer ».
Misant sur la coopération entre l’entraîneur et le client, l’entreprise mise aussi sur l’entraide qui se transforme rapidement en un esprit de famille. « Au lieu d’être tout seul avec les écouteurs dans les oreilles, évitant ainsi les regards des autres personnes, on favorise un environnement de groupe. Dès qu’une personne rentre chez nous, elle aura son entraîneur ».
Centre d’excellence sur les saines habitudes de vies
Dernièrement, Étienne Booth a rencontré le député fédéral, Denis Lemieux, qui souhaite développer un centre d’excellence sur les saines habitudes de vies au Saguenay-Lac-Saint-Jean et les encouragements du politicien lui ont fait chaud au cœur. « Il m’a dit que dans le fond j’applique ce que les chercheurs étudient dans les universités en l’envoyant dans la population. Je vois mon entreprise non pas comme un service de conditionnement, mais aussi comme une application réelle de ce qui existe de mieux dans la recherche sportive », a-t-il conclu.