Alma – Une nouvelle équipe prend la relève chez Tremblay-Assurance. Yannick Tremblay, fils de l’un des cofondateurs, est devenu actionnaire majoritaire en janvier dernier. Ce faisant, il souhaite faire perdurer la vision régionaliste de l’entreprise familiale fondée en 1965.
Sa décision s’est concrétisée en janvier dernier. Mûrement réfléchie, c’est en juin 2017 qu’il s’est dit prêt à prendre la relève de l’entreprise qui compte maintenant huit succursales dans toute la région. « Je voulais continuer ce que mon père et mon oncle ont fondé en 1965. J’aurais très bien pu vendre à un plus gros cabinet de courtage de Montréal, comme on voit souvent. Mais moi, continuer la mission familiale était important », estime le PDG de l’entreprise qui compte 65 employés dans la région.
Contribuer au sentiment d’appartenance régional
Selon Yannick Tremblay, la vision de Tremblay-Assurance, ce n’est pas que d’offrir une gamme de produits en assurance. C’est aussi de contribuer au sentiment d’appartenance régionale et d’offrir une approche personnalisée.
Contrairement aux grandes compagnies, celui qui est aussi courtier en assurance de dommages, estime qu’en étant omniprésentes dans la région, ses succursales permettent un contact humain.
En outre, Tremblay-Assurance s’implique dans sa communauté, étant commanditaire de plusieurs organismes et événements, allant du Cercle des fermières, au tournoi de quilles local ou encore aux compétitions de motocross.
Et même si son nouveau rôle entraîne davantage de gestion, conserver des dossiers de clients était primordial pour lui afin de demeurer proche des réalités de ses employés.
« J’ai gardé des dossiers, des clients. Je veux être au courant de ce que mes employés vivent. Présentement, je consacre le tiers de mon temps à des dossiers de clients et le reste, à la gestion. », explique le courtier de 47 ans.
Vision
L’un des défis de l’entreprise, c’est la compétition avec les gros noms. Bien qu’il ne soit pas prêt à investir le marché québécois, Yannick Tremblay ne ferme pas la porte à emboîter le pas éventuellement.
Cependant, il estime qu’il faut davantage conquérir le marché du Saguenay–Lac-Saint-Jean, que ce soit auprès de particuliers ou des entreprises. « Nous avons encore des gens à convaincre de nous faire confiance dans la région. Bien souvent, quand des entreprises deviennent trop grosses, elles perdent leur mission d’origine. »