SAGUENAY – A3 Surfaces installera sa première usine d’anodisation et antimicrobienne dans l’ancien entrepôt du Groupe Gagnon Frères dans le parc industriel Henri-Girard à Chicoutimi. Les dirigeants de l’entreprise ont signé un bail de plusieurs années avec une option d’achat auprès du propriétaire Michel Lavoie, selon le chirurgien maxillo-facial Guy Leblanc, le porte-parole et vice-président du volet santé de A3 Surfaces.
« L’usine va être opérationnelle en janvier 2021. La chaîne d’anodisation à elle seule représente un investissement de 3 M$. L’aménagement et les équipements sont de l’ordre de 4,5 M$ sur les 7 M$ prévus dans notre plan d’affaires », souligne le Dr Leblanc.
Les travaux d’aménagement de la bâtisse sont commencés et on y retrouve une dizaine d’employés. « Éventuellement, nous en aurons une vingtaine lors du démarrage. Pour la chaîne d’anodisation, c’est une compagnie spécialisée d’ingénierie québécoise qui va chercher différents morceaux partout dans le monde. Ils la montent, la démontent et viennent par la suite la remonter chez nous. »
Une chaîne d’anodisation, toujours selon le porte-parole, ce sont différents bains de trempage. « Nous ne sommes pas une fonderie. On fait le traitement de surface. Les clients font déjà leurs produits en aluminium et nous, on les traite. Il peut arriver que des clients veuillent qu’on fasse tout de A à Z. À ce moment-là, on fait affaire avec des sous-traitants de la région pour faire les pièces d’aluminium que l’on traitera ensuite », explique Guy Leblanc qui admet que d’utiliser une bâtisse déjà construite permet, pour son usine en démarrage, d’éviter des coûts supplémentaires de 2 à 3 M$.
Une deuxième usine à Montréal
A3 Surfaces qui, rappelons-le, est une entreprise qui offre un service de traitement des surfaces en aluminium anodisé afin de les rendre antimicrobiennes, prévoit dans son plan d’affaires une deuxième usine dans la région de Montréal.
« C’est un peu tôt pour en parler. Il faut avant tout que notre usine à Saguenay fonctionne au maximum de sa capacité avec trois chiffres de huit heures. Nous dépendons de la rapidité des certifications américaines, européennes et canadiennes. C’est très dur avec Santé Canada et les Américains aussi, car le microbien, ça touche la santé. Mais, ça semble débloqué rapidement. De toute façon, on regarde à Montréal pour 2022 ou 2023. Il y a une quantité incroyable de clients partout dans le monde qui sont intéressés. »