QUÉBEC, le 17 déc. 2020 /CNW Telbec/ - C'est avec fierté que le ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval, Benoit Charette, a annoncé que le gouvernement du Québec a atteint la cible de protection de 17 % de son territoire terrestre et d'eau douce avant la fin de 2020, tel qu'il s'y était engagé.
La désignation toute récente de 34 réserves de territoire aux fins d'aire protégée (RTFAP), totalisant 12 647 km2 et correspondant à 0,84 % du territoire, s'ajoutant à d'autres désignations récentes, permet, au total, de protéger plus de 96 000 km2, soit 17,03 % du territoire québécois.
« C'est le fruit d'une longue collaboration entre mon ministère et ceux de mes collègues Benoit Charette et Jonatan Julien qui a permis d'identifier ces territoires et d'atteindre les cibles gouvernementales. La recherche de ces territoires a été animée par la protection de la biodiversité, dont la faune. Nous nous sommes assurés de créer une synergie avec la protection du caribou forestier en identifiant des aires protégées qui contribueront à son maintien. C'est aussi avec la préoccupation de minimiser les impacts socioéconomiques sur les communautés dépendantes de la mise en valeur des forêts que mon ministère a contribué aux travaux. Je suis fier que le Québec ait pu atteindre ses cibles tout en préservant la vitalité de ses régions », souligne Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l'Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec.
Comme la plupart des ajouts récents faits par le gouvernement, la désignation à titre de RTFAP des 34 territoires additionnels proposés permettra d'assurer la protection de ces territoires jusqu'à ce qu'un statut légal de protection, visant à conserver à perpétuité des éléments représentatifs de la biodiversité et des écosystèmes du Québec, puisse leur être accordé en vertu de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel ou d'une autre loi. De façon générale, ces territoires devraient, à terme, constituer des réserves de biodiversité.
« Le Québec peut être fier d'avoir un réseau d'aires protégées efficace, qui respecte les engagements internationaux et qui offre une prévisibilité accrue en matière de développement socioéconomique. La précieuse collaboration des partenaires, notamment le Grand Conseil de la nation crie avec qui nous avons atteint la cible de 20 % en Eeyou Istchee Baie-James, constitue un important facteur de succès de cet important exercice assurément complexe. Somme toute, le résultat est à l'image du développement que souhaitent les Québécois, soit un développement équilibré qui assure la protection de la biodiversité tout en maximisant la préservation et la valorisation des potentiels économiques. Le Québec démontre ainsi au monde son leadership, son pragmatisme en matière de développement durable et son environnement d'affaires performant, maintenant plus prévisible », précise Jonatan Julien, ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord.
À noter que l'atteinte de la cible en milieu terrestre et d'eau douce s'appuie également sur l'engagement gouvernemental de protéger l'entièreté de l'île d'Anticosti dans le cadre de son inscription comme site du patrimoine naturel de l'UNESCO.
Pierre angulaire de toute stratégie nationale de conservation de la biodiversité, la création d'aires protégées contribue de façon exceptionnelle au maintien de la diversité des espèces, des écosystèmes et des ressources génétiques sauvages ainsi qu'à l'atteinte d'objectifs de développement durable et d'aménagement durable des forêts.
« Depuis deux ans, nous avons investi des efforts sans précédent afin de protéger des territoires exceptionnels du Québec, si bien que nous pouvons annoncer aujourd'hui que nous avons constitué un réseau d'aires protégées à la hauteur des ambitions internationales. La superficie totale protégée au Québec est désormais plus grande que le Royaume-Uni! C'est une excellente nouvelle, d'autant plus que nous sommes parmi les premiers au Canada à y parvenir. Avec les 45 M$ additionnels que nous allons consacrer sur trois ans à des partenariats dans le sud du Québec, et forts du nouveau cadre que devrait nous fournir l'adoption du projet de loi no 46, nous sommes bien outillés pour accueillir la nouvelle décennie avec confiance », déclare Benoit Charette, ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval.