DOLBEAU-MISTASSINI – Dominique Genest, codirecteur général et copropriétaire de la Chocolaterie des Pères Trappistes, et Carl-Éric Guertin, directeur général de la Société du réseau ÉCONOMUSÉE® (SRÉ), ont annoncé cet après-midi l’ouverture officielle de l’Économusée de la Chocolaterie des Pères, à Dolbeau-Mistassini. Le projet a nécessité un investissement de 124 000 $.

La Chocolaterie développe son volet touristique depuis 2013 et accueille déjà jusqu’à 20 000 visiteurs par an. La collaboration avec le réseau ÉCONOMUSÉE® représente donc l’aboutissement d’une réflexion amorcée depuis quelques années. « Nous étions en processus de réaménagement de nos installations et la SRÉ nous a accompagnés dans cette démarche. Nous désirions offrir une valeur ajoutée à l’entreprise en faisant d’elle une destination touristique développée selon des standards de grande qualité, tout en ne perdant pas de vue la vocation particulière de la Chocolaterie et son lien avec la communauté des Pères Trappistes. La Chocolaterie possède une âme, des valeurs et plus de 80 ans d’histoire qu’il importait de mettre de l’avant. Si notre image de marque et certains de nos équipements sont contemporains, notre savoir-faire, nos pratiques et nos recettes découlent directement du respect de cette tradition monastique unique. », a déclaré Dominique Genest.

Agrandissements

La boutique et l’espace économuséal ont été agrandis. Les panneaux d’interprétation extérieurs ont été refaits et l’équipe de la Chocolaterie a créé une baladodiffusion qui permet aux visiteurs d’écouter les textes selon l’endroit où ils se trouvent sur le site, du point de vue de Père Marcel Carrier et de Père Augustin. Les visiteurs pourront ainsi découvrir l’histoire particulière de la Chocolaterie des Pères Trappistes.

À l’intérieur, outre les panneaux d’interprétation et les artefacts présentés dans l’espace de l’Économusée, trois écrans interactifs sont à la disposition des visiteurs. Ceux-ci bénéficieront également d’une visite virtuelle à 360 degrés sur écran tactile de la zone de production, espace qui n’est pas accessible aux visiteurs. « On nous demandait souvent de visiter la chocolaterie. Mais pour des raisons de salubrité, ce n’est pas possible. Maintenant, grâce au service d’imagerie 3D de Jason Turner, les gens pourront voir l’atelier de production, circuler virtuellement à l’intérieur, voir les équipements et en apprendre plus sur comment on fait nos poules en chocolat ou comment on enrobe les canneberges », a expliqué le codirecteur général.

Du côté de la boutique, les gourmands retrouveront des produits de la Chocolaterie, mais également d’autres producteurs locaux, en plus de différents objets promotionnels.

Un partenariat intéressant

Pour la SRÉ, qui a pour objectif la préservation, la perpétuation et la promotion des métiers traditionnels ou issus de la tradition dans les secteurs des métiers d’art et du bioalimentaire, et des autres pratiques issues du patrimoine immatériel tel que des éléments d’identité culinaire, il s’agit d’un partenariat très intéressant. « Quand on prononce le mot chocolat ici dans la région, le lien se fait inévitablement avec cette chocolaterie, dont la réputation dépasse largement les frontières du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il s’agit aussi d’une entreprise fortement ancrée dans son milieu, qui met en marché des produits profondément authentiques. Le lien qui l’unit à l’histoire et aux valeurs de la communauté des Pères Trappistes en fait une chocolaterie unique. […] Enfin, je suis fier d’accueillir ce nouveau membre qui s’ajoute aux sept autres Économusées de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean dans notre réseau d’Artisans à l’oeuvre », a affirmé Carl-Éric Guertin.

Dominique Genest souligne quant à lui que le partenariat permettra d’attirer des visiteurs avec une qualité d’attrait reconnue et un réseau qui attire déjà une clientèle touristique. « Je pense que dans la MRC Maria-Chapdelaine, c’est la combinaison de petites expériences comme la nôtre qui nous permettra de nous démarquer et d’attirer les visiteurs à rester quelques jours », a-t-il conclu.