SAGUENAY – Arianne Phosphate a annoncé ce matin avoir testé avec succès un procédé lui permettant d’optimiser le concentré de phosphate de son projet de mine du Lac à Paul, situé dans la région. Cela lui ouvre l’accès à des marchés ciblés, comme les batteries lithium-fer-phosphate (LFP) et des applications agricoles.
L’entreprise a développé, en collaboration avec le centre d’expertise et d’innovation en traitement de minerai Corem, un concentré de phosphate à faible teneur en éléments mineurs (MER) et un concentré en teneur plus élevée en MER grâce à la séparation magnétique à haute intensité. Cette démonstration permet à la minière d’élargir ses clients potentiels à l’extérieur de l’industrie traditionnelle des engrais.
En effet, le concentré à faible MER est intéressant pour ceux qui recherchent des applications de phosphate spécialisées, telles que l'acide de haute pureté utilisé dans les batteries LFP. Celui à plus haut MER serait intéressant pour les engrais à application directe, car il serait plus riche en micronutriments bénéfiques tels que le fer.
« En ouvrant des marchés de niches supplémentaires, cela permet de plus grandes opportunités commerciales pour nos investisseurs et nos parties prenantes à un moment où les événements macroéconomiques ont poussé la demande de phosphate et, ont forcé les acheteurs à sécuriser leurs approvisionnements dans des juridictions géopolitiques plus stables », indique le président d’Arianne Phosphate, Brian Ostroff, par voie de communiqué.