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Karine Boivin Forcier

SAGUENAY – La minière Arianne Phosphate s’associe au Groupe de recherche en environnement et en biotechnologie Cégep de Rivière-du-Loup pour un programme de recherche visant le développement d’une nouvelle génération d’engrais à partir de déchets organiques et de son concentré de phosphate.

La pratique actuelle de l’industrie consiste à combiner le concentré de phosphate à de l’acide sulfurique et d’autres ingrédients pour fabriquer les engrais à base de phosphate afin de produire du fertilisant. En travaillant avec des organisations de recherche et des organisations commerciales, Arianne cherche des moyens de modifier le processus traditionnel et de combiner son concentré de phosphate avec des déchets organiques ou d'autres bactéries qui permettraient à son produit d'être utilisé efficacement dans l'agriculture sans avoir recours à des fertilisants traditionnels.

« Bien que le travail autour de l'utilisation du concentré de phosphate d'Arianne dans ces types d'applications soit à ses débuts, les implications pourraient être énormes. Pour l'industrie agricole, ceci pourrait permettre aux agriculteurs de remplacer des engrais à base d'acide par des résidus organiques. Sur le plan logistique, cela permettrait également à Arianne d'être moins dépendante des installations en aval pour transformer son concentré de phosphate en engrais », a déclaré Brian Ostroff, président d'Arianne Phosphate, par voie de communiqué.

Rappelons qu’en raison de la nature géologique rare de son gisement du Lac à Paul, Arianne produira un concentré de phosphate de haute pureté ayant peu de contaminant. Il ne contiendra pas les éléments nocifs que l'on trouve dans la plupart des gisements de phosphate dans le monde, tels que les éléments radioactifs et les métaux lourds. La minière pense donc que son concentré sera très demandé dans le secteur de la production d’engrais traditionnels et biologiques, ainsi que dans ceux des préservatifs alimentaires et des aliments pour animaux.

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