SAGUENAY – Trois nouveaux employés, un nouvel espace de travail à Saint-Félicien ainsi qu’une volonté accrue de tisser des liens avec les communautés autochtones de la région. Les gestionnaires de Tourisme Saguenay–Lac-Saint-Jean (SLSJ) sont prêts pour 2023.
Les associations touristiques régionales ou ATR, comme Tourisme SLSJ, sont présentes dans toutes les régions du Québec. Bien qu’elles répondent du ministère du Tourisme, ces organismes demeurent automnes au niveau de la gestion et du développement de leur territoire. D’ailleurs, l’une des sources de revenus des ATR provient du coût d’adhésion de leurs membres, Tourisme SLSJ en compte 496. « Nous avons le mandat d’accompagner les entreprises et organismes touristiques dans leur développement et pour ce faire, nous offrons une variété de services. Les trois grands secteurs dans lesquelles nous intervenons auprès de nos membres sont : la promotion et la mise en marché, l’accueil, l’information et la signalisation touristique ainsi que le développement et la structuration de l’offre. Tous les ans, nous offrons des programmes comme Oriance et ACœur pour accompagner et former les gestionnaires et entrepreneurs touristiques de la région », explique la directrice générale, Julie Dubord.
Cette année, l’équipe de Tourisme SLSJ s’agrandit dans le souci d’offrir un bouquet de services encore plus étoffé. « Nous intégrons à l’organisme trois nouvelles ressources qui viennent consolider notre équipe et qui seront dédiées à de nouveaux programmes et projets. Parmi ceux-ci, nous montons un service au niveau de la gestion des RH qui se nomme Richesse humaine en tourisme, un autre en environnement qui s’intitule Tourisme durable et finalement un accompagnement pour le milieu en implantation de solution 4.0 que nous avons baptisé Transformation numérique. Ce sont des outils que nos membres auront à la porter de main et qui sont conséquents avec les besoins de l’industrie. »
Couvrir du territoire
La maison-mère de Tourisme SLSJ est située physiquement sur le boulevard du Saguenay à Chicoutimi. Pour l’organisme qui chapeaute l’industrie d’un bout à l’autre de la région, l’implantation d’une succursale satellite dans le Haut-du-Lac est tout à fait logique.
« Le nouveau bureau est sur le boulevard Sacré-Cœur à Saint-Félicien. Nous louons un espace dans les locaux d’une agence de communication avec laquelle nous sommes partenaires sur plusieurs dossiers. Il s’agit d’une opportunité à bien des égards. Premièrement, nous nous rapprochons du terrain. Rien de mieux pour connaitre les réalités des entrepreneurs si nous pouvons les côtoyer. Deuxièmement, nous accédons à un bassin d’employés potentiels et finalement, nous offrons un compromis à nos ressources humaines qui résident près du lac Saint-Jean. Certains membres de notre équipe pourront faire des quarts de travail à ce bureau et ainsi s’éviter de longs déplacements. L’objectif pour la prochaine année est de voir si l’ajout d’un second local est efficace et efficient. Cela rajoute de la gestion supplémentaire, mais si les avantages sont significatifs, nous songerons peut-être à ouvrir d’autres satellites », indique Julie Dubord.
Le nous inclusif
Selon Mme Dubord, il est important de faire un pas supplémentaire vers la communauté autochtone de la région. La gestionnaire croit qu’il est temps de « casser le nous et le eux » lorsqu’on traite de sujet concernant les Premières Nations.
« L’intégration de ces communautés est un élément important. Nous avons une équipe assez jeune qui est sensible à la cause autochtone. Au cours des prochaines années, il y aura donc un effort soutenu de dialogue avec la communauté afin de s’assurer que nous ne sommes pas dans le champ lorsqu’on parle d’eux. C’est-à-dire d’être en diapason avec leur idée, leur conception et leur culture lorsque nous faisons la promotion à l’international et au national sur le tourisme autochtone. Pour ce faire, nous avons mandaté les services de Joannie Gill, une jeune femme originaire de Mashteuiash qui dirige la boite Utapi Consultants. Elle va nous accompagner dans cette démarche de compréhension et d’ouverture », conclut la gestionnaire.