SAGUENAY – Un important agrandissement de 1,5 M$ est en cours à la succursale Pièces d’auto Sainte-Geneviève de Jonquière. Après avoir été victime d’un important incendie il y a deux ans, la direction de l’entreprise avait été forcée de relocaliser temporairement sa succursale sur la rue Saint-Dominique. Et c’est à cet endroit que le fournisseur de pièces automobiles décide de poursuivre son développement pour de bon.

« Lorsque l’incendie a ravagé nos installations du boulevard Saguenay, il fallait impérativement se relocaliser ailleurs. C’est au 2184, rue Saint-Dominique que nous avons pu accueillir à nouveau la clientèle. Deux ans plus tard, nous sommes devenus propriétaires de l’immeuble et nous sommes en train d’y investir un bon montant pour refaire les revêtements, la toiture, mais aussi pour agrandir la superficie des locaux », explique Martin Desgagné, le propriétaire de l’entreprise comptant quatre magasins ainsi qu’un département pour sa boutique en ligne.

Supporter des projets futurs

L’investissement de Pièces d’auto Ste-Geneviève viendra offrir un certain répit quant à sa capacité de stockage. « On accroît, on agrandit et on maximise tous nos magasins par l'intérieur, donc on avait une limite. L’investissement permettra de stocker plus de pièces et peut-être de pouvoir supporter des projets futurs. En discutant avec le propriétaire, nous avons réalisé que le terrain avait du potentiel. La grandeur était intéressante. Avant l’incendie, un agrandissement était prévu sur le boulevard Saguenay, mais c’était limité. En achetant le bâtiment sur Saint-Dominique, nous ajoutons 3500 pieds carrés aux 7500 existants, ce qui vient augmenter notre espace pour de futurs projets. Si jamais une nouvelle ligne de produits devait être ajoutée pour répondre à la demande des clients, on pourra le faire », indique-t-il.

Pour l’homme d’affaires et investisseur immobilier, cette opportunité vient solidifier la succursale jonquiéroise après des mois de questionnements. « Ce n’est pas du tout le moment idéal pour réaliser des constructions neuves. On avait sérieusement regardé la possibilité de reconstruire où on était, mais les coûts sont très élevés. En choisissant de demeurer sur la rue Saint-Dominique, on vient dynamiser ce secteur en nous implantant officiellement et en venant rénover le bâtiment qui n’a pas changé depuis 35-40 ans », rappelle M. Desgagné.

Un succès qui s’expliquerait par la qualité du service

Selon les dires de Martin Desgagné, Pièces d’auto Ste-Geneviève profite d’une croissance soutenue année après année et cela ne serait pas un hasard selon lui. « Nous offrons un service exceptionnel, même en soirée et la fin de semaine, ce qui est de plus en plus rare. Avec maintenant plus de 70 employés, nous répondons aux besoins de nos clients depuis des années en offrant des heures d’ouverture plus longues et en donnant un service irréprochable. Plus l'économie va mal, plus notre proximité est appréciée par les clients, car ils peuvent compter sur nous lorsque vient le temps de réaliser des projets mécaniques eux-même. Ils savent que si une pièce achetée ne fait pas, ils peuvent revenir pour l’échanger pour la bonne. Pour les ventes en ligne, nous avons un employé dédié pour répondre aux questions et assurer la livraison rapide. Nous ne regrettons pas notre stratégie, les affaires vont super bien », admet-il.

Terrain de Kénogami : pas de décision de prise

Après avoir effleuré l’idée de réinstaller le commerce sur le terrain du secteur Kénogami, l’entrepreneur affirme désormais que toutes les options sont dans sa mire concernant de futurs projets. « Le terrain sur le boulevard Saguenay nous appartient encore, et nous n'avons pas encore statué sur son avenir. Nous envisageons éventuellement de construire un bâtiment, de vendre le terrain, ou de l'intégrer à un projet avec le terrain d'en face, que la Ville de Saguenay tarde à mettre en vente. Avec la crise du logement, il pourrait y avoir de beaux développements si la Ville était réellement ouverte à ces investissements. », soutient-il, en expliquant qu’il a déjà donné son intérêt auprès de la municipalité il y a plus de cinq ans, afin d’acquérir le terrain voisin pour réaliser un projet d’habitation.