SAINT-PRIME – Dix investisseurs du milieu agricole, la MRC Domaine-du-Roy et l’Union des producteurs agricoles s’unissent pour investir plus de 1 M$ afin de rouvrir l’abattoir de Saint-Prime. Cet investissement permettra des rénovations pour transformer l’endroit en centre d’abattage multi-espèces.

Maintenant, les porteurs du projet interpellent le gouvernement pour qu’il leur accorde une aide financière. Les arguments en faveur de la réalisation du projet sont une réduction des GES de la filière viande régionale, de meilleures conditions de bien-être animal, une augmentation des bénéfices pour les producteurs et un accroissement de l’autonomie alimentaire du Québec. Plusieurs autres projets en alimentation dépendent également de celui-ci.

« Au cours des derniers mois, nous avons travaillé d’arrache-pied pour mettre en place toutes les conditions gagnantes et assurer une concertation autour de ce projet régional. Ce travail vise non seulement à renforcer la vitalité de notre milieu, mais aussi à accroître notre souveraineté alimentaire en collaboration avec les acteurs locaux. Il est maintenant du devoir du gouvernement de répondre présent à son tour », évoque le préfet de la MRC Domaine-du-Roy, Yannick Baillargeon.

Diversification de l’offre

Anciennement connu sous le nom de Boucherie Charcuterie Perron, l’endroit pourra accueillir le bœuf, l’agneau et le porc. Ce projet est essentiel pour concrétiser le projet d’abattoir régional et offrir des services au plus grand nombre de producteurs agricoles de la région et d’ailleurs au Québec.

« Nous sommes vraiment reconnaissants à Nutrinor de créer cette opportunité pour nous d’acquérir l’abattoir de Saint-Prime et que le préfet de la MRC Domaine-du-Roy nous soutienne avec autant d’enthousiasme, ça nous motive beaucoup », indique le porte-parole officiel des investisseurs, Patrick Girard.

« La région est derrière ce projet qui sera porteur pour le développement économique du territoire, mais surtout pour nos entreprises régionales. Pour nous, il s’agit d’un pas de plus vers l’atteinte du principe d’autonomie alimentaire pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean », conclut le président de la Fédération de l’UPA du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Jean-Thomas Maltais.