SAGUENAY – Une cinquantaine d’employeurs, principalement issus des secteurs industriel, technologique et des finances, tenteront de faire mouche en matière de recrutement de personnel lors du traditionnel Salon de l’Emploi qui se déroulera le 7 février au centre social de l’Université du Québec à Chicoutimi. Plus de 200 postes seront à pourvoir, a affirmé, en entrevue à Informe Affaires, l’agent de liaison de l’Association des diplômés de l’UQAC, Samuel Taillon.
« Nous voulons vraiment cibler un grand public, sans oublier les étudiants et diplômés de l’université », fait savoir d’entrée de jeu, Samuel Taillon, de l’ADUQAC, l’organisation qui chapeaute l’événement. « Nous avons recensé le nombre de postes à combler par nos participants et nous avons évalué qu’il y aura plus de 200 postes offerts. Ce sera le moment idéal pour les chercheurs d’emploi de dénicher des opportunités. Avec la pénurie des ressources humaines qui se pointe à l’horizon, les employeurs ont des besoins importants; il y aura même des entrevues qui pourront être réalisées sur place », ajoute-t-il.
Conférences
En plus de l’activité principale, quelques conférences sont au programme afin d’informer ou d’outiller les chercheurs d’emploi. « Notre partenaire pour cette édition, la RBC, présentera un [atelier] qui permettra de bien préparer son CV et d’avoir une page LinkedIn qui attire l’intérêt des recruteurs. Il y aura aussi des employés de cette banque qui partageront leurs trucs pour atteindre ses objectifs de carrière. Finalement, avec la collaboration du CEE-UQAC, Thomas Lévesque de Mobile Expert parlera de son parcours entrepreneurial, car se lancer en affaires peut aussi être une avenue à envisager lorsque nous sommes à la recherche de nouveaux défis professionnels », a mentionné M. Taillon.
Julie Dufresne, présidente d’honneur
Pour l’édition 2018 du Salon de l’Emploi, c’est la fondatrice de la plateforme de recrutement EmploiRetraite.ca, Julie Dufresne, qui assure la présidence d’honneur de l’activité. « Elle profite de sa tribune pour organiser une marche des recruteurs. Cet exercice permettra aux membres de la plateforme ainsi qu’aux recruteurs de discuter, car il est prouvé scientifiquement que le fait de tenir des entretiens d’embauche dans un bureau peut être plus stressant. Donc, en faisant quelques tours de piste, ça permet de diminuer la nervosité », explique Samuel Taillon.
Depuis près de 40 ans
« Selon des informations non officielles, le Salon approcherait sa quarantième année d’existence. L’ADUQAC est chargée de l’organiser depuis trois ans », souligne l’agent de liaison, qui précise du même souffle que l’activité est de plus en plus populaire. « L’an dernier, 45 employeurs étaient sur place pour rencontrer des candidats potentiels. Cette année, nous sommes rendus à 50 organisations inscrites et nous sommes actuellement à pleine capacité », conclut-il.