SAGUENAY — Le Domaine Le Cageot s’exportera à l’international. Le vignoble régional, propriété de Pierre-Philippe et de Donald Tremblay, verra sa production augmenter d’ici la prochaine année, passant de 15 000 à 400 000 bouteilles produites d’ici l’été 2019. La nouvelle a été confirmée à Informe Affaires, ce matin [06-03-2018 NDLR], par Pierre-Philippe Tremblay.
Le copropriétaire s’envolera demain en Europe pour aller à la rencontre de distributeurs en marge de quelques salons à Bruxelles et de Paris. « Nous faisons affaire avec un démarcheur à l’international qui nous aide à développer des ententes en Asie. Au fil des discussions, il nous a parlé qu’il connaissait quelqu’un qui pouvait prêter main forte pour faire une percée en Europe en nous rendant à des salons très prisés de notre domaine », précise Pierre-Philippe Tremblay, qui deviendra, d’ici quelques semaines, actionnaire majoritaire du vignoble.
Plusieurs millions d’investissement
Un important chantier aura lieu incessamment sur les terrains de l’entreprise, sis sur le chemin Saint-André à Jonquière. « Pour nous rendre à 400 000 unités, il faudra réaliser d’importants travaux d’agrandissement à l’accueil et dans notre usine de transformation. L’objectif est d’être prêts d’ici mars-avril 2019 » fait savoir l’homme d’affaires, qui précise que des investissements de plusieurs millions de dollars seront nécessaires pour mener à terme leur projet de croissance (…) Au cours du passage de la mission en France, le Québec sera à l’honneur et le Domaine a été sélectionné pour servir son vin mousseux de bleuets sauvages « le Cageolais » à la soirée VIP où seront rassemblés des gens d’influences, des chefs ainsi que des journalistes, » confirme l’homme d’affaires.
Création d’emplois
En haute saison, Le Cageot embauche une quinzaine de personnes à temps plein et à temps partiel. M. Tremblay prévoit faire grimper ce nombre à 25 d’ici l’an prochain. « On parle ici d’emplois à temps plein qui seront créés. J’aurai aussi de nouveaux actionnaires qui se joindront aux opérations de l’organisation. Certains d’entre eux mettront aussi la main à la pâte pour la production », affirme-t-il.
Pour le transformateur jonquiérois, l’exportation vers d’autres continents était un rêve depuis plusieurs années déjà. « Nous avions de la demande [l’autre côté de l’océan], mais avant de percer ces marchés, il fallait avoir une quantité suffisante de nos produits. Nous serons bientôt en mesure de répondre adéquatement à cette demande. Mes rencontres prévues dans les prochains jours permettront de conclure des accords », mentionne Pierre-Philippe Tremblay, précisant du même souffle que le nouveau partenariat avec l’Union européenne facilitera le processus d’internationalisation.