DUBAÏ - Pour Michel Gaudreau, un des associés principaux de la firme Alioth Capital, installée à Dubaï, un nombre croissant d'entreprises de partout dans le monde sont intéresser par la possibilité de faire des affaires au Moyen-Orient.
Bien que la région du Golfe et les Émirats arabes unis en particulier, se soient imposés comme la plate-forme stratégique pour l'expansion régionale, il demeure que c'est un marché très différent de fonctionnement par rapport aux juridictions typiques « occidentales ». C'est un défi pour toute entreprise de faire des affaires dans le Moyen-Orient sans les conseils, ou le support de partenaires appropriés. "Il faut être bien accompagné et faire ses devoirs", confirme-t-il.
"DubaÏ c'est plus petit que Montréal, mais comme plateforme de développement c'est plus important que le Canada," image Michel Gaudreau. Le québécois d'origine dirige Alioth Capital, une entreprise d'investissement privé et d'accompagnement dans des dossiers de fusion acquisition, de ventes ou d'achat d'entreprises au Canada et au Moyen-Orient. Au cours des dernières années, la firme a aussi représenté des PME québécoises dans leur développement au M.O. et en Afrique. Il s'agit de notamment de "Ezeflow" de Granby, un fabricant de raccords pour l'industrie lourde, et de "Les produits d'acier Hazon", qui fabrique des équipements pour les raffineries de pétrole.
"Ça prend de la patience"
Pour son collègue d'origine syrienne Karl Tabbakh, développer le Moyen-Orient nécessite une bonne préparation et des moyens. "Ça prend de la patience... une volonté de venir souvent, de faire des aller et retour réguliers, d'être présent sur le terrain. Une des erreurs que les gens d'affaires font souvent, c'est de vouloir avoir un «deal» la première fois," explique-t-il. Il estime qu'on peut confier son développement à un démarcheur, mais " on doit le choisir avec soin."