SAINT-PRIME - Le ministre délégué aux Mines, Luc Blanchette, a annoncé une aide financière de 600 000 $ au Consortium de recherche en exploration minérale (CONSOREM), afin de soutenir ses travaux de recherche appliquée dans le domaine de l’exploration minière.

Photo : Guy Bouchard

Dans le cadre de l'activité "Un regard vers le Nord", qui se tient en ce moment au Club de golf de Saint-Prime, le ministre Luc Blanchette a confirmé une contribution financière pour le CONSOREM.

« Dans la Vision stratégique du développement minier au Québec que j’ai rendu publique le 15 mars 2016, le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles s’est engagé à soutenir le CONSOREM afin de favoriser le transfert technologique aux entreprises juniors d’exploration. En effet, par ses projets de recherche précompétitive, le Consortium permet l’accès à la recherche et au développement à ces compagnies. De plus, il se démarque par son engagement lié au développement de nouvelles méthodes et de nouveaux outils permettant d’améliorer les performances en exploration. Je suis fier que le gouvernement contribue au financement de ses travaux de recherche et de développement », a souligné le ministre Blanchette.

Le ministre Luc Blanchette a également noté que les travaux du CONSOREM répondaient à une des priorités d’action du Plan Nord, soit de permettre d’acquérir des connaissances de base sur le territoire nordique afin d’assurer le développement responsable des ressources minérales pour les générations actuelles et futures. C’est dans cette optique que la Société du Plan Nord, grâce au Fonds d’initiatives du Plan Nord, appuie ce projet.

Le CONSOREM répond à un besoin de l’industrie minière en matière de recherche et de développement. Cette activité est indispensable pour maintenir le développement de technologies, de connaissances et de modèles appliqués au secteur de l’exploration minière, le transfert de connaissances vers l’industrie ainsi que la formation de personnel hautement qualifié en exploration minière. La conjoncture récente a été négative pour le marché des métaux, rendant les sociétés d’exploration minière plus vulnérables et moins enclines à investir dans des recherches qui donneront des résultats à plus long terme. Pour plusieurs d’entre elles, les préoccupations actuelles sont davantage de maintenir leur organisation à flot que d’investir en recherche et développement. C’est dans cet esprit que le secteur minier a besoin du soutien de l’État pour faire face à ces périodes plus difficiles en innovant pour l’avenir.