SAGUENAY – Grosse nouvelle dans le secteur de la vente au détail alors que la boutique Rose bon bon annonce qu’après 22 ans de présence au centre commercial Place du Royaume, elle déménagera ses pénates le 1er octobre prochain de l’autre côté du boulevard, dans les anciens locaux du Sears situés à proximité de Place du Saguenay et qui appartiennent aux groupes Place Retail Reit, Intella Immobilier et Allprime.
« Le modèle d’affaires a changé. La nouvelle boutique aura pignon sur rue avec une sortie extérieure et ça sera plus facile pour la clientèle. La boutique en ligne démarrée il y a six ans a pris beaucoup d’ampleur. Les gens magasinent dans leur salon et viennent chercher leur marchandise au magasin. Nous aurons 1 300 pieds carrés sur la superficie totale de 4 800 dans nos nouveaux locaux pour desservir ce secteur des ventes Internet. Avec le nouvel aménagement, je pourrai m’adapter à la clientèle et tenir différents ateliers comme de la peinture à la craie, du macramé, du jardinage, etc. J’avoue que depuis la fermeture du Sears, je reluquais ces locaux », raconte Caroline Leclerc, fondatrice et copropriétaire avec Anick Picard de Rose bon bon.
À Québec depuis 2016
Fondée en 1996, Rose bon bon compte également sur une deuxième boutique à Place Sainte-Foy à Québec depuis près de trois ans. Lors des six dernières années, 10 « pop-up shop » ont vu le jour dans les périodes importantes de l’année et durant ces mêmes périodes, son équipe peut compter jusqu’à 60 employé(e)s. « J’ai déjà réservé un « pop-up shop » à Place Laurier à Québec pour les Fêtes de 2019. Ça permet d’agrandir notre communauté à l’extérieur de la région », précise Mme Leclerc.
Enfin, la copropriétaire avoue que l’objectif de ce déménagement n’est pas d’agrandir la boutique, mais de centraliser ses opérations dans un milieu mieux adapté. « De plus, je suis une régionaliste et je trouve important de travailler avec des marques locales. Il est important de demeurer en mouvement et de se remettre en question régulièrement pour continuer de rayonner. La concurrence ne se limite pas au boulevard Talbot, nos concurrents maintenant, c’est le monde », de conclure Caroline Leclerc.
