SAGUENAY – L’Association des parcs industriels de Jonquière(ADPIJ) mise sur la défense de dossiers et sur les représentations pour ses membres comme principaux services offerts. Du nombre, on retrouve la prévention contre le vol et le vandalisme, le projet d’Éco-Parc industriels, le réseautage, les représentations auprès de la municipalité, etc.
« Je travaille des dossiers pour donner une plus-value à nos membres. Par exemple, il y avait un problème de vols et de vandalisme dans nos parcs. J’ai demandé à Promotion Saguenay de nous aider à le régler, mais il n’était pas question d’investir une montant de 100 000$ dans des caméras de surveillance. On nous a demandé de monter un projet et d’analyser le problème sous un autre angle. Ce que j’ai fait. Le plan de prévention comporte sept éléments de prévention et de changements de comportements. Nous avons travaillé de près avec le Service de police et, chaque printemps, je refais une diffusion pour sensibiliser nos membres à ce phénomène. Tout cela a permis de réduire le nombre de signalements », explique le directeur général de l’ADPIJ, Benoit Rochefort.
Un Éco-Parc à l’étude
Le projet d’Éco-Parc industriel tient également à cœur le DG. Sur une période de deux ans, M. Rochefort a effectué une recherche et une synthèse pour voir ce qui peut se faire auprès des entreprises des parcs industriels de Jonquière.
« À la base, un Éco-Parc se pense sur le plan de l’urbanisme (regrouper les entreprises de même nature pour des échanges de services). Ça implique aussi, par exemple, qu’il faut penser le type d’entreprise qu’on veut avoir pour maximiser l’utilisation des déchets ou minimiser le transport entre elles. L’objectif est de savoir comment on pourrait faire pour positionner notre parc industriel comme Éco-Parc et à partir de la théorie, de quelle façon on s’y inscrit. On ne demande pas aux entreprises de changer ou de vendre leur terrain. Elles sont déjà installées.
« Toutefois, il y a des mesures qui sont réalisables comme favoriser le réseautage; réinvestir dans l’utilisation du recyclage dans notre secteur. Est-ce possible aussi d’avoir une section pour notre secteur industriel lors du réaménagement prévu à l’écocentre de Jonquière? Lentement, mais sûrement, on commence à mettre de petites choses en place », assure le directeur général.
Réorganisation administrative
À la suite de la coupure de la subvention annuelle de Promotion Saguenay de 48 000$ depuis 2018, l’ADPIJ a dû procéder à une réorganisation administrative. « J’ai fait un plan de réorganisation, notamment sur mon mandat. J’assume toutes les fonctions. C’est pourquoi il faut prioriser des dossiers. J’ai un support du conseil d’administration, et on pense à impliquer des entreprises comme partenaires. Nous avons également un bon appui des trois conseillers municipaux sur le territoire de nos parcs industriels soit Kevin Armstrong, Jean-Marc Crevier et Michel Thiffault. Nous avons une bonne écoute et nos dossiers progressent. »
L’Association compte également sur un nouveau conseil d’administration avec Dany Rannou au poste de président. Il succède à Claude Hubert, qui occupait ce poste depuis la fondation de l’ADPIJ en 2011.
Nouvelle catégorie de membres
Par ailleurs, lors de sa dernière assemblée générale, le CA de l’ADPIJ (Association des entreprises des parcs industriels de Jonquière) a décidé, dans le but d’augmenter son membership, de créer une nouvelle catégorie de membres en invitant des entreprises installées hors des limites des zones industrielles à joindre le regroupement. Actuellement, l’organisme compte quelque 70 PME, sur un total de 180 qui comptent les secteurs industriels de Jonquière, d’Arvida et de Kénogami.
« Ainsi, les entreprises qui sont dans le secteur industriel sur le territoire de l’arrondissement Jonquière peuvent maintenant devenir membre de l’ADPIJ, même si elles ne sont pas installées physiquement dans la délimitation de nos trois parcs industriels. Toutefois, elles doivent absolument être situées sur le territoire de l’arrondissement Jonquière, car on ne veut pas empiéter sur les territoires des autres associations », explique Benoit Rochefort, le DG de l’ADPIJ.
En sortant des parcs, le DG pense qu’il pourra hausser son membership à plus de 100 membres. « Nous avons ciblé une vingtaine d’entreprises à Arvida, 10 à Kénogami et une quinzaine à Jonquière. Il faut ajouter les grosses industries comme Rio Tinto et Résolu. Ce seraient des membres intéressants qui ont une réalité différente et, dans une dynamique de réseautage, ça peut permettre une belle progression pour tout le monde, si bien sûr, ces entreprises acceptent de se joindre à nous », souligne Benoit Rochefort.
Services différents
Ce dernier soutient aussi que l’offre de service de son association est différente des autres. « On ne donne pas de formation et des avantages financiers dans les entreprises. Nous, on monte des dossiers, des projets. On est là pour représenter nos membres, pour les aider à régler des problèmes et on favorise la communication. On s’assure aussi que les gens puissent avoir la bonne information. »
Benoit Rochefort précise qu’il est en contact avec les 180 entreprises des trois parcs industriels de Jonquière, même si elles ne sont pas toutes membres de son association. « Je fais des communications qui s’adressent, bien sûr, uniquement à nos membres. Mais il arrive à l’occasion, quand c’est d’intérêt général, de m’adresser à tout le monde. Vous savez, les entreprises aujourd’hui sont très sollicitées par de nombreux organismes sociaux et de charité et il faut cibler les services offerts pour attirer les membres. Nous avons aussi une bonne collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie du Saguenay-Le Fjord qui offre des éléments complémentaires ou qu’on ne fait pas chez nous. Nous siégeons également sur la Table industrielle créée le printemps dernier. »