ALMA – Lancée il y a un an et demi, l’Agence Régionale Québec (ARQ),basée à Alma, vient combler le besoin des producteurs agroalimentaires de disposer d’une force de représentation pour leurs produits. La demande pour ces services est grande, puisque l’entreprise connaît une croissance rapide.

Le propriétaire d’Agence Régionale Québec, Karl Bouchard, explique qu’il a eu de la demande pour ses services dès le lancement de l’entreprise. Il compte déjà sept clients et est en discussion avec plusieurs autres actuellement. « J’agis comme un courtier alimentaire. Je prends les produits régionaux ou québécois et je les représente auprès des marchés d’alimentation, des épiceries, des boutiques, boucheries, dépanneurs, etc. C’est un service de plus à l’entreprise pour l’aider à placer ses produits dans ces commerces », explique-t-il.

ARQ offre trois forfaits selon les besoins et le budget du producteur (entrée de gamme, milieu de gamme et exclusif). M. Bouchard s’assure de discuter avec le client d’abord afin d’assurer que le forfait corresponde véritablement aux besoins. Selon le cas, il peut représenter l’entreprise auprès des différents marchés d’alimentation du Saguenay–Lac-Saint-Jean, vendre et s’occuper des négociations et du placement du produit avec le commerce, prendre part à des évènements de promotion, etc. Le représentant fait ainsi office de lien entre producteur et marchand.

« Les producteurs aiment beaucoup le concept. C’est avantageux et économique pour eux. […] Le propriétaire de l’entreprise, son travail à lui, c’est de fabriquer son produit. S’il part sur la route pour le faire connaître, il perd du temps. S’il y a des problématiques avec les marchands, au lieu d’appeler à l’usine, ils m’appellent moi, donc si je suis capable de les régler, ça évite au producteur de devoir les gérer », mentionne Karl Bouchard, qui possède plusieurs années d’expérience dans le domaine de la vente et de la représentation.

Expansion

M. Bouchard indique qu’ARQ est maintenant prête à prendre de l’expansion. Il prévoit d’ailleurs recruter des employés d’ici un an. « Pour répondre à la demande, je vais devoir engager d’autres représentants assez rapidement », affirme-t-il. À court terme, l’entrepreneur aimerait également toucher des producteurs et détaillants de la Côte-Nord et de Chibougamau. Il souhaite aussi créer de nouvelles succursales, peut-être dans les environs de Québec ou Montréal, au cours de la prochaine année, si la demande continue d’être au rendez-vous. « Ça va aller avec le nombre de clients que j’ai aussi. […] Il y a beaucoup de bouche à oreille qui se fait actuellement », conclut-il.