N.D.L.R. Le texte qui suit fait partie d’un dossier rédigé dans le cadre du cahier thématique dont le thème est : Informe Affaires : 15 ans à propulser les entreprises d'ici, publié dans notre édition du mois de juin.
« Pour moi, le cœur d’Informe Affaires, ce sont les publicités et les ventes, donc ça c’est important que ce soient des employés internes. Mais tout ce qui est graphisme, impression, distribution, mise en marché, gestion des réseaux sociaux, je privilégie de travailler avec des gens hautement qualifiés et à qui on peut faire confiance. […] Avoir des partenaires solides, c’est plus facile de croître ou imaginer des projets », révèle l’éditeur et propriétaire actuel du journal, Maxime Tremblay.
L’un des premiers partenariats du genre a été conclu par Guy Bouchard avec Claude Hubert, fondateur de Transcol aujourd’hui à la retraite, pour la distribution. La firme de transport jonquiéroise récupère ainsi les journaux à l’imprimerie et les ramène à Saguenay afin qu’ils puissent être envoyés par Poste Canada. « C’est de l’échange à 100 %. Pour accepter ça, il fallait que les gens de Transcol croient vraiment au média », souligne l’ancien propriétaire, Guy Bouchard.
La présidente-directrice générale de Transcol, Caroline Girard, fait écho à ces propos. « Ça nous permet d’encourager un média régional, en lien avec les belles entreprises de notre région. Nous avons à cœur l’entrepreneuriat et le développement régional, donc la thématique du journal nous rejoint beaucoup. C’est dans nos valeurs », affirme-t-elle.
Virage numérique
Un autre partenariat d’importance concerne le virage numérique d’Informe Affaires. C’est lorsqu’une employée clé de l’entreprise, Lise Lebeuf, a annoncé son départ à la retraite pour octobre 2018 qu’il s’est concrétisé. « Elle cumulait beaucoup de tâches très variées : graphisme, réception des appels, facturation et comptabilité. Une personne comme ça, ça ne se remplace pas facilement », raconte M. Tremblay.
Celui-ci et M. Bouchard se sont donc tournés vers les Éditions Nordiques, qui possèdent plusieurs hebdomadaires sur la Côte-Nord et dans Charlevoix, pour les aider. Depuis, le groupe de presse prend en charge le graphisme. Informe Affaires profite aussi de ses ententes de volume pour l’impression.
Le partenariat a également permis à Informe Affaires d’utiliser ses logiciels de montage du journal et de gestion des publicités, pour un gain important en productivité. « Ça a été un grand pas. […] Simon, le propriétaire des Éditions Nordiques, a toujours été très ouvert à partager ses innovations. C’est un bon conseiller, il y a un beau transfert de connaissance et d’expériences », précise Maxime Tremblay.
Du côté des Éditions Nordiques, la collaboration lui offre une source de revenus additionnelle et contribue à faire diminuer ses dépenses. « C’est vraiment gagnant-gagnant. Comme Informe Affaires est un mensuel et nous des hebdomadaires, le travail est réalisé par nos équipes lors des temps morts. […] C’est important de s’entraider. Pour nous, c’est un plus qu’on partage des ressources avec votre média », mentionne Simon Brisson, président des Éditions nordiques.
Radio et réseaux sociaux
Informe Affaires compte sur le soutien de la station de radio 95,7 KYK de Cogeco, qui diffuse Le 11 h 45 sur ses ondes tous les midis depuis 2017. Une fois par mois, elle permet aussi à l’équipe du journal d’y présenter le contenu de l’édition papier. « Nous avons toujours eu une belle collaboration », estime Maxime Tremblay. La station de Planète s’est ajoutée par la suite pour la diffusion d’un 11 h 45 hebdomadaire sur la MRC de Lac-Saint-Jean-Est.
Du côté des réseaux sociaux, c’est vers l’entrepreneur Jonathan Thibeault, d’Oxia Studio, que le journal s’est tourné. Ayant commencé sa carrière chez Informe Affaires, M. Thibeault a une très bonne connaissance du média et croit en sa mission. « Il est toujours demeuré comme un membre officieux de l’équipe. C’est vraiment naturel de travailler avec lui », assure M. Tremblay.
« Quand j’ai quitté le journal, Maxime m’avait dit qu’on retravaillerait ensemble un jour et j’étais incrédule. Mais quand j’ai lancé mon entreprise en 2020, il m’a tout de suite proposé de collaborer. Ça fait quatre ans maintenant, c’est un de mes plus vieux clients. […] J’étais resté proche de l’équipe du journal, donc ça s’est fait vraiment naturellement », ajoute Jonathan Thibeault, qui participe aussi au contenu comme pigiste.