ALMA – Depuis son passage aux Dragons en juin 2016, Camerises Mistouk d’Alma a vu son chiffre d’affaires tripler dans les derniers mois et la demande de produits de la camerise ne cesse d’augmenter. Ayant pris d’assaut le marché québécois, l’entreprise prépare son arrivée en sol américain au cours de la prochaine année.
Le propriétaire de Camerises Mistouk d’Alma, Dominique Tremblay a souligné être en demande partout au Québec. « Avant la diffusion de l’émission, la camerise était un fruit sauvage méconnu de la population. C’était un record si 5-6 personnes passaient faire de l’autocueillette dans un été. Cette année, ce sont plus de 500 personnes qui ont visité les vergers d’un producteur que je connais. Imaginez la demande en produit dérivé! », s’exclame-t-il. « Il n’y a plus une région qui n’a pas l’un de mes produits sur une tablette d’un commerce. Mes sauces piquantes m’ont permis d’entrer plus facilement dans certains commerces, alors que mes gelées et tartinades sont en forte demande dans les commerces spécialisés », ajoute M. Tremblay.
Développement de nouveaux produits
Toujours dans l’optique de diversifier sa marchandise, Dominique Tremblay est toujours en mode recherches et développement. Dans les derniers mois, l’homme d’affaires a pensé une gamme de produits destinés à l’industrie du cocktail, en pleine effervescence. « Je commercialise depuis quelques semaines, mon propre tonic, deux cordiaux et un sirop pour la préparation de boissons. Des sirops à base de camerises et d’épices boréales permettent de rehausser un cocktail, ça fait différent. D’ailleurs, il y a un potentiel d’internationalisation du produit à moyen long terme », affirme-t-il. « Pour l’instant, je me concentre à l’entrée de cette ligne de produits dans la région. Lorsque j’aurai un bon réseau de distribution régional, je vais l’exporter graduellement ailleurs en province », précise-t-il.
Vers les États-Unis
Celui qui est parvenu à convaincre Danièle Henkel et Gilbert Rozon à investir dans sa compagnie voit grand. En effet, Dominique Tremblay compte franchir la frontière américaine au cours de l’année 2018-2019. « J’ai un distributeur américain qui est en train de sonder le marché. Je suis dans les balbutiements vers une exportation nord-américaine. Il reste quelques dossiers à ficeler avant d’en arriver là, notamment la possession d’un permis de la Food and Drug Administration (FDA), car actuellement, je ne peux que commercialiser mes choses au Québec », indique-t-il, rajoutant que si tous les projets se déroulent comme prévu, la création de quelques emplois est envisagée au cours de la prochaine année.