L’ANSE-SAINT-JEAN – À partir de 3 février, Kao Chocolat produira sa gamme de produits fins dans le vieux presbytère de L’Anse-Saint-Jean. Kao Chocolat est présentement en négociations afin d’acheter le vieux presbytère de L’Anse-Saint-Jean. David Landman, le propriétaire de la chocolaterie, désire apporter cette précision : « Nous allons emménager dans ce bel édifice au début du mois de février mais en tant que locataire. Nous avons bon espoir, cependant, que les discussions en cours nous permettront de l’acquérir à moyen terme ».
David Landman, le propriétaire de Kao Chocolat, ne cache pas sa satisfaction à la suite de cet investissement. Il préfère toutefois conserver le montant de ce dernier confidentiel. « Mon entreprise poursuit sa progression tout en consolidant son marché dans un contexte de pénurie de main d’œuvre. L’accueil réservé à nos différentes saveurs issues de la forêt boréale et du terroir québécois est excellent. »
Kao Chocolat a débuté modestement, mais ses produits, en raison de leur originalité et de leur qualité, ont tout de suite connu le succès. D’où la nécessité de s’agrandir, explique le chocolatier.
Mentionnons que, localement, c’est l’épicerie Amyro, de L’Anse-Saint-Jean, qui assure la distribution. À Saguenay, ce sont Le Viennois et Bizz.
Formation et main-d’oeuvre
Kao Chocolat compte quatre employés en temps normal. Ce nombre augmente à cinq ou six pendant la période de pointe de l’été.
Si l’entreprise éprouve elle aussi de la difficulté à recruter du personnel, elle doit aussi tenir compte de la formation de la main d’œuvre. Celle-ci devrait être améliorée, estime David Landman. « Le Québec a un bon programme dans ce domaine, auquel se rattache la pâtisserie et la confiserie. Les problèmes pour une entreprise comme la mienne surviennent quand les exigences deviennent plus pointues. En bref, la formation québécoise est bonne mais, dépassé un certain niveau, il faut recruter du côté des États-Unis ou de l’Europe ».
S’identifier à son milieu
Français d’origine, David Landman est cuisinier de formation. Il a débuté sa carrière comme apprenti à Bruxelles puis l’a poursuivie à Montréal. Son implantation à L’Anse-Saint-Jean remonte à 2018. Il insiste sur l’importance pour Kao Chocolat de s’identifier à son milieu. « Je veux créer des saveurs originales à partir de produits locaux ; il va sans dire que le bleuet figure dans ma liste ! D’autre part, mon approvisionnement est assuré, tant que c’est possible, par des fournisseurs du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Pour ce qui est du cacao, ma démarche respecte le travail des producteurs et la valorisation de leurs terres. Ma priorité à cet égard est l’équité. La protection de l’environnement fait également partie de mes priorités. Je fais en sorte de réduire à la source la production de déchets. Par exemple, tous nos emballages sont fabriqués à partir de matières recyclés et réutilisables. »