ALMA – Une trentaine de personnes en provenance d’une vingtaine d’entreprises agroalimentaires du Saguenay–Lac-Saint-Jean participaient ce matin à une formation sur le nouveau Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (RSAC). L’activité était organisée par SERDEX International, en collaboration avec le Créneau d’excellence AgroBoréal et la Table agroalimentaire Saguenay–Lac-Saint-Jean.
L’activité se déroulait à l’hôtel Universel d’Alma de 8 h 30 à midi. La conférencière Imen Ben Thabet, gestionnaire principale de projet chez NSF International, a abordé les changements que ce nouveau règlement apporte et les impacts qu’il pourrait avoir sur les entreprises. « Le but était d’expliquer, de donner les clés des grands changements. Les entreprises doivent savoir comment se conformer, quelles sont les exigences pour qu’elles puissent mettre en place les démarches appropriées », indique Mme Ben Thabet.
La conférencière explique que les entreprises les plus touchées par le RSAC sont les importateurs, ainsi que les exportateurs et transformateurs qui vendent à l’extérieur du Québec. Par exemple, un importateur devra s’assurer que les produits importés (sauf quelques exceptions) répondent aux exigences alimentaires canadiennes. Selon la catégorie de produits et la taille des entreprises, certaines ont jusqu’en 2021 pour respecter les nouvelles exigences, alors que d’autres devaient avoir mis les mesures en place pour l’entrée en vigueur du RSAC en janvier dernier.
Moderniser le règlement
Selon Imen Ben Thabet, le nouveau règlement a été mis en place pour moderniser la règlementation canadienne. Il vient en effet regrouper 14 règlements et unifier certaines exigences pour des catégories de produits. « Le règlement est aussi plus moderne et plus facile à mettre à jour », souligne Mme Ben Thabet.
La conférencière explique que le Canada se devait de s’adapter aux nouvelles réalités pour continuer à protéger le consommateur et demeurer un leader en matière de salubrité alimentaire. « La chaîne d’approvisionnement est plus complexe qu’auparavant. Il faut s’adapter au nouvel environnement agroalimentaire. Il y a de nouvelles technologies, de nouveaux dangers aussi ou d’autres dont on parle plus », affirme-t-elle, citant par exemple la fraude alimentaire. En ce sens, de nouvelles règles de traçabilité et d’étiquetage ont été prévues.
Le système de contrôle a aussi été axé sur les résultats, pour s’assurer que les mesures de contrôle mises en place par une entreprise sont suffisantes pour assurer la salubrité de ses produits.