ALMA – Même si le printemps a été plus froid que la normale et que la fonte des neiges s’est faite plus tardivement, le rendement des producteurs agricoles s’annonce dans la moyenne au Saguenay-Lac-Saint-Jean. La Financière agricole (FA) a dressé son bilan de mi-saison le 4 juillet dernier et elle anticipe une abondance supérieure pour les bleuetières. Quant aux pommes de terre, céréales, blé et autres légumes, la récolte devrait être dans les normales annuelles.
Dans la région, les conditions climatiques hivernales ont été propices à la survie des vivaces. La survie à l’hiver des abeilles a été difficile pour certains producteurs. Bien que le temps froid et pluvieux du printemps ait retardé l’ensemencement, le tout s’annonce dans la moyenne ou supérieur à celle-ci. Par ailleurs, la Financière agricole a observé par endroits des dommages par asphyxie dans les champs de céréales, de maïs, de protéagineuses et de pommes de terre, particulièrement dans le secteur nord du Lac-Saint-Jean.
« Ce bilan dresse un portrait de l’état des cultures de nos régions. Pour les producteurs, le programme d’assurance récolte est un outil avantageux de gestion des risques, qui permet de sécuriser les revenus issus des récoltes lors de conditions climatiques difficiles ou de phénomènes naturels incontrôlables », a mentionné, par voie de communiqué, le directeur du Centre de services d’Alma de la FA, Yves Lefebvre.
Les fourrages touchées par la météo
Les pluies fréquentes retardent la récolte des fourrages. Ce qui réduit la qualité du foin comparativement aux années précédentes. Plusieurs champs de foin ont été endommagés par la sauvagine. En date du 4 juillet, environ 70 % des superficies de la première fauche de foin ont été récoltées. On anticipe des rendements supérieurs à la moyenne pour les bleuetières, tandis que les céréales, les protéagineuses, le maïs, les pommes de terre et les légumes seront dans la normale.
Dans la province, on rapporte 1 114 avis de dommages comparativement à 989 à la même période en 2016. Du côté des indemnités versées à l’échelle du Québec, elles s’élèvent à 860 657 $, dont plus de la moitié a été consacrée à des dommages causés par la sauvagine.