Bien que récemment élu à titre de député du comté Chicoutimi, Denis Lemieux s'est rapidement mis au travail pour stimuler le développement économique régional. Celui qui se désigne avant tout comme un développeur nourrit de grandes ambitions pour la région.
Une des idées qu'il a rapidement mise de l'avant dès son élection, c'est de mettre en valeur le fait que l'aluminium québécois est éco-responsable. «Notre aluminium est le plus propre au monde», lance-t-il en faisant référence à l'utilisation de l'hydroélectricité pour la production du métal gris. Denis Lemieux explique que la campagne mondiale de dénigrement touchant l'industrie de la forêt lui permet de penser qu'on pourrait faire l'inverse pour l'aluminium et clamer à la face du monde que nous produisons un métal qui a un impact beaucoup moins important sur l'environnement que celui provenant du Moyen-Orient ou de la Chine. Un laminoir indispensable Le député caresse un autre projet de développement lié à l'industrie du métal gris, soit la mise en place d'une usine de laminage, pour produire de la tôle d'aluminium, destinée aux fabricants automobiles. Denis Lemieux est convaincu que ce projet très structurant pour la filière de l'aluminium peut être lancé d'ici à deux ans. Cette usine pourrait être opérationnelle d'ici la fin du mandat qui débute. L'homme assure qu'il a mené un certain nombre de consultations auprès d'investisseurs et d'experts et que l'intérêt est réel pour un tel projet. Il avance le chiffre d'un investissement pouvant aller jusqu'à 500 millions de dollars pour la construction d'un tel équipement. «Mais avant tout, avance-t-il, il faut dénicher un client potentiel, un des grands de l'auto, qui a besoin de ce produit de niche». Un homme qui connaît la PME Ingénieur de formation, Denis Lemieux a passé toute sa vie professionnelle dans le milieu des PME industrielles. Tout au long de sa carrière et avant de lancer lui aussi sa compagnie, il a occupé plusieurs postes de directeur d’usine et de directeur général pour des entrepreneurs de la région. Il a pris sa retraite du milieu des affaires depuis 2011, alors qu'il a vendu Hydralfor, un atelier spécialisé en conception et production d’équipements industriels.