Auteur

Karine Boivin Forcier

SAGUENAY Arboriculture du Fjord a investi récemment quelque 150 000 $ pour l’acquisition d’un nouveau camion avec benne pivotante et d’une mini-chargeuse. L’un des deux propriétaires, Dominic Paulin Bissonnette, a également obtenu sa certification de l’International Society of Arboriculture (ISA), un programme reconnu mondialement, en plus d’affilier l’entreprise à la Société internationale d’arboriculture – Québec (SIAQ), seul regroupement professionnel de la province dans ce milieu.

« Ces nouveautés nous permettront de mieux répondre aux besoins des clients et d’offrir un meilleur service. […] La mini-chargeuse permet aussi de réduire le travail physique de nos employés, d’éviter des blessures. C’est beaucoup plus ergonomique », indique Dominic Paulin Bissonnette, associé avec son frère Étienne dans l’entreprise offrant des services d’émondage, élagage, haubanage, plantation d’arbres et arbustes, fertilisation de pelouses, haies, etc., abattage, dessouchage et déboisement.

Formation continue indispensable

Du côté de la certification ISA, qui certifie l’arboriculteur, elle démontre que le professionnel possède un haut degré de connaissances des soins et de l’entretien des arbres. L’examen a été préparé par un groupe d’experts de tous les domaines de l’arboriculture des États-Unis et du Canada. Par ailleurs, pour maintenir leur certification, les arboriculteurs doivent répondre à des exigences en termes de formation continue. « Ça oblige à une éthique de travail, à une formation continue. Ça permet au client de s’assurer que la personne avec qui il fait affaire a un haut degré de professionnalisme et de connaissances sur les soins et l’entretien des arbres », affirme M. Paulin Bissonnette, qui assure être le seul à posséder cette certification dans la région.

Services-conseils

La certification par l’ISA permet aussi à Dominic Paulin Bissonnette d’offrir des services-conseils, un domaine qu’il aimerait développer pour Arboriculture du Fjord. « Je peux offrir de la consultation, faire l’inspection d’un arbre, le diagnostic d’infestation ou d’anomalies, le degré d’infestation, etc. Je peux prévoir le traitement à effectuer par la suite. Ça prend de l’expérience et beaucoup de formation concernant les différents aspects de l’arboriculture pour devenir consultant. C’est notre objectif de développer ce service en prenant ces certifications », mentionne-t-il.

Dans un même ordre d’idée, les propriétaires ont affilié Arboriculture du Fjord auprès de la SIAQ. « C’est un gage de crédibilité pour nous. Il faut répondre à des exigences, comme s’assurer que 25 % de notre équipe possède la formation de DEP en Élagage. Dans notre entreprise, trois de nos employés sur les quatre possèdent cette formation. Nous avons aussi recruté un employé qui possède 14 ans d’expérience dans le domaine. La SIAQ demande aussi qu’on ait une couverture responsabilité civile, de la CNESST, qu’on respecte les normes et les règles de l’industrie, etc. », explique l’entrepreneur, ajoutant que cela permet au client de s’assurer d’un service professionnel. Les membres de la SIAQ doivent également adhérer au code d’éthique de l’association. Un processus de plainte est prévu si des manquements sont constatés par les clients.

Demeurer à la fine pointe

Cette affiliation et la certification donnent finalement accès à l’équipe d’Arboriculture du Fjord à des formations, colloques, webinaires pour poursuivre leur perfectionnement et se tenir à la fine pointe des informations du domaine, tant en matière de techniques que de technologies. Selon M. Paulin Bissonnette, il s’agit d’un aspect important pour son frère et lui. « On est passionnés. C’est un domaine précis, avec beaucoup de contraintes. Il faut avoir des connaissances, être expérimentés. Je pense qu’avec l’équipe qu’on a, on a tout pour offrir un service complet », résume-t-il.

La foresterie urbaine et la préservation des arbres fait aussi partie des valeurs de l’entreprise. « On fait tout ce qu’on peut pour éviter l’abattage si c’est possible. On essaie de sensibiliser les gens à l’arbre urbain, à sa valeur. Quand on nous demande un service, on peut aller voir l’arbre et l’évaluer. S’il est sain, on va le dire au client et on ne chargera pas pour ça. On peut aussi évaluer la valeur monétaire d’un arbre grâce à une formation que j’ai suivie. On travaille vraiment avec le client », conclut l’arboriculteur.

Commentaires