SAGUENAY – Le restaurant Chez Georges a officiellement rouvert ses portes mercredi soir [29-11-2018], après un important chantier de 2 M$ qui aura permis au restaurateur de se mettre au goût du jour, tout en préservant ses traditions. En entrevue avec Informe Affaires, le copropriétaire Charles Boudreault a affirmé que l’investissement vise à attirer une clientèle plus jeune dans son établissement.
Charles Boudreault explique que le restaurant, établi à Chicoutimi depuis les années 1960, devait être mis au goût du jour afin de perpétuer la tradition pour encore plusieurs années. « Georges s’est développé très rapidement. Initialement, c’était un comptoir de plats pour emporter, ensuite la salle à manger a ouvert ses portes. Pour les habitués, le concept était connu, mais pour les plus jeunes, l’endroit n’était pas cohérent et adapté à l’air du temps. Nous avions deux comptoirs d’accueil et deux salles à manger, ce qui pouvait être mélangeant. Maintenant, nous avons misé sur un lieu dynamique et accessible pour encourager les jeunes à manger chez nous », indique-t-il d’entrée de jeu.
Préserver ses racines
« La reconstruction complète de notre place d’affaire nous aura permis de retravailler notre concept, tout en préservant notre tradition et ce qui nous distingue depuis toutes ces années. Notre but est également d’être accessible pour tous les budgets », précise M. Boudreault. « Notre menu reste collé à ce que nous faisions avant les investissements, mais l’ambiance a été repensée dans le but de cibler une clientèle variée. Lorsque des jeunes veulent passer une soirée entre eux, que des hommes ou femmes d’affaires doivent se rencontrer ou tout simplement pour manger un bon steak, nous voulons que Georges soit dans leurs têtes », ajoute-t-il.
Prêt à manger
Après la reconstruction complète de leur édifice, les propriétaires consolideront leur comptoir de prêt à manger. « Notre entreprise est bien positionnée dans la tendance des repas prêt à manger. Nous le faisons depuis très longtemps. Nos prochains efforts seront déployés dans cette autre spécialité », fait savoir l’homme d’affaires. Questionné sur les éventuels projets d’expansion de la marque, le partenaire d’affaires de Jean-François Abraham croit qu’il s’agit d’un concept facilement exportable. « Évidemment, nous nous concentrons présentement à faire la promotion de nos nouveautés, mais c’est évident que notre nouvelle approche aurait un beau potentiel de franchisage », affirme-t-il.
Investir dans le confort des employés
En plus d’avoir pensé au confort de la clientèle, la quarantaine d’employés n’a pas été oubliée. « En cette ère de rareté de main-d’œuvre, nous avons décidé de créer un environnement pour notre personnel. Nous avons aménagé une salle à proximité de la cuisine. Ils posséderont des commodités qui leur permettront de décrocher pendant leurs pauses. En tant qu’employeur, nous avons fait le choix d’investir pour eux, car nous croyons que le bien-être au travail est un gage de rétention », conclut Charles Boudreault.
