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Karine Boivin Forcier

SAGUENAY – Face à un hiver d’une rigueur exceptionnelle combiné avec des précipitations records, l’entreprise de service de déneigement régionale « La Pelle à neige » offre un service essentiel auprès des entreprises du Saguenay–Lac-Saint-Jean grâce à l’utilisation d’équipements spécialisés telles que souffleuses performantes et machine à dégivrer.

En affaires depuis deux ans, l’entreprise effectue le déneigement de toitures commerciales, industrielles et institutionnelles. Elle se démarque grâce à l’utilisation de puissantes souffleuses à neige, la plupart sur chenilles, qu’elle monte sur les toits à l’aide d’un camion nacelle POSI + et de nacelles autotractées. Ces équipements réduisent le temps nécessaire au déneigement.

« On est bien équipés, on a de bonnes machines, c’est facile pour nous », indique Charles Marchand, propriétaire de l’entreprise de déneigement. L’homme d’affaires explique par ailleurs que La Pelle à neige est une division de la compagnie Arbre&Cie, une entreprise spécialisée dans l’abattage, l’élagage et le dessouchage. L’entreprise a développé l’aspect déneigement de toiture afin de mettre à profit ses employés et son matériel toute l’année.

Charles Marchand a procédé récemment à l’acquisition d’une machine à dégivrer, qu’il utilise pour faire fondre les barrières de glace qui se forment sur les toits près des gouttières ou pour résoudre des problématiques de glaçons. « La machine crée de la vapeur chaude qu’on pulvérise sur la glace. Ça la fait fondre et ça ne brise pas le toit. C’est écologique et rapide », affirme le propriétaire.

Un service essentiel

Selon Charles Marchand, les propriétaires de bâtiments commerciaux comme les particuliers doivent se préoccuper du déneigement de leurs toits, surtout s’ils sont plats, au risque de se retrouver avec des problématiques majeures. Il leur recommande de vérifier leur toit aux deux semaines et après chaque tempête. Il rappelle que la région connaît un hiver exceptionnel en termes de précipitations de neige. « Présentement, ça commence à être dangereux [si on ne déneige pas] », estime-t-il, rappelant que des bâtiments se sont effondrés dans la région l’an dernier.

M. Marchand explique que les hivers qu’on connait aujourd’hui produisent des conditions de gels et de dégels successifs, une situation particulièrement risquée si on laisse la neige s’accumuler sur les toitures. « Ce n’est plus seulement de la neige qu’on retrouve en haut. C’est de la neige, de l’eau, de la glace, parce qu’il y a beaucoup de redoux. C’est un cycle qui forme de la glace tout le temps », mentionne-t-il.

Alors que la neige neuve pèse environ 100 livres au mètre cube, la neige humide et mouillée pèse 500 livres et la glace, 900 livres. Un poids élevé à soutenir pour les bâtiments, quand on sait que des quantités importantes de neige peuvent s’accumuler sur les toits. « J’ai déjà vu des six pieds, huit pieds, neuf pieds de neige. […] Quand on regarde d’en bas, on ne s’imagine jamais qu’il y en a autant », souligne M. Marchand.

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