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Frédérica Fortin-Foster

ALMA – Le commerce de cigarettes électroniques, VapoPlus a ouvert une nouvelle succursale en région le 22 mai dernier. Bien que les arômes artificiels risquent d’être interdits d’ici quelques mois, les gestionnaires de VapoPlus souhaitaient tout de même offrir leurs produits au Lac-Saint-Jean pour le moment.

« Ça fait plus d’un an que nous pensons ouvrir un commerce à Alma, mais il y a eu quelques complications. Notamment, la pandémie, mais également le gouvernement fédéral qui a pensé lui aussi, interdire les saveurs en 2021. Aujourd’hui, c’est le gouvernement provincial qui veut les enlever et malgré le projet de loi qui peut être implanté, nous allons continuer de nous développer en attendant. Si on n’avance pas, aussi bien fermer tout de suite », souligne Keven Lavoie, directeur des trois VapoPlus de la région.

Après le commerce de Jonquière ouvert en 2015 et celui de Chicoutimi ouvert en 2017, Alma est le troisième VapoPlus à s’implanter. « C’est certain que nous avons quelques craintes que les saveurs disparaissent, mais nous tenons à aller chercher une clientèle à Alma et leur offrir un bon service pour l’instant. On verra en septembre si le gouvernement a changé son fusil d’épaule ou non. C’est possible qu’il enlève les arômes seulement dans les dépanneurs et que les boutiques spécialisées conservent les saveurs comme la population d’Ontario, on ne le sait pas encore », se questionne M. Lavoie.

Après la publication du projet de loi, les commerces de cigarettes électroniques ont 90 jours pour écouler leurs produits et se conformer aux nouvelles consignes. « Notre objectif c’est de conserver un pourcentage assez élevé de client même si les saveurs sont plus disponibles parce que si le nombre de clients est vraiment trop faible, nous allons devoir envisager une fermeture. Nous espérons conserver 40% de la clientèle », explique-t-il.

« Aujourd’hui, c’est tellement facile de commander sur internet, le projet de loi ne fera pas des miracles et n’empêchera pas les jeunes de continuer de vapoter s’ils le souhaitent. En plus, en boutique nos produits sont testés et suivent les normes des laboratoires alors que sur internet, nous ne connaissons pas toujours la provenance », affirme le directeur des succursales VapoPlus.

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