DOLBEAU-MISTASSINI – Une succursale de Lunetterie Béland a ouvert ses portes à Dolbeau-Mistassini le 4 janvier et la demande est au rendez-vous, selon l’initiatrice du projet commercial, Vanessa Martel.

En entrevue avec Informe Affaires, Vanessa Martel explique que son but était de favoriser l’achat local. « Je voyais que les gens demandaient de plus en plus leur prescription pour acheter leurs lunettes à Chicoutimi ou sur Internet. Je souhaitais offrir à la population des lunettes à bas prix localement », indique-t-elle.

L’opticienne de formation a pu réaliser son projet en s’associant à Lunetterie Béland, dont la mission est justement d’offrir des lunettes à bas prix. Le réseau, qui compte 17 succursales, fournit l’armée en lunettes, ce qui lui permet d’avoir un plus gros pouvoir d’achat en acquérant de grandes quantités, explique Mme Martel.

Le modèle d’affaires de Lunetterie Béland vise à réduire au maximum ses coûts de production, d’approvisionnement et d’exploitation, ce qui lui permet de vendre en tout temps aux plus bas prix. « On ne va pas investir dans la décoration, par exemple. On n’a pas de bouteilles de nettoyeur avec nos logos, etc. On mise vraiment sur la lunette. Les gens payent pour leurs lunettes, pas pour les à-côtés », souligne Mme Martel, qui est aussi devenue actionnaire de la compagnie.

Selon l’opticienne, cela lui permet de concurrencer les prix d’Internet, tout en assurant un service de qualité. « C’est pour la santé de l’œil, surtout. Sur Internet, on ne sait pas vraiment quelle est la qualité », estime-t-elle.

Fonctionnement

La Lunetterie Béland de Dolbeau-Mistassini ne compte pas d’optométriste au sein de son équipe pour l’instant. Les clients doivent donc apporter leur prescription sur place. Ils seront ensuite conseillés pour l’achat des verres et des montures. Vanessa Martel rappelle que les marques offertes sont les mêmes que dans d’autres lunetteries et que la qualité est au rendez-vous. « On peut traiter n’importe quel type de prescription », précise-t-elle.

Même s’il existe déjà trois autres commerces du genre à Dolbeau-Mistassini, le projet de Mme Martel répond à une demande, puisque depuis l’ouverture, l’engouement ne se tarit pas. « Je devais être seule, mais vu que la demande était trop élevée, j’ai engagé une autre personne. La réponse est très bonne », affirme l’opticienne, qui n’exclut pas devoir éventuellement engager d’autres employés si la demande continue d’augmenter.